Le lobe temporal médial est situé profondément dans le cortex du cerveau. Cette partie du cortex cérébral aide à la formation de plusieurs types de mémoire. L’hippocampe fait partie de cette section centrale du cerveau, qui est impliquée dans la formation des souvenirs à long terme, ainsi que dans l’orientation dans l’espace.
Des études réalisées sur le lobe temporal médian montrent qu’il aide à encoder et à rappeler des souvenirs, que la mémorisation soit intentionnelle ou non. Des études d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) ont étudié l’activation de ce lobe lorsque le matériel était mémorisé et récupéré. Ces études ont révélé que les mêmes structures dans le lobe étaient activées lorsque le matériel était délibérément mémorisé et rappelé, et lorsque les informations présentées accidentellement étaient rappelées. Un certain nombre d’autres études ont montré que des degrés d’activité plus importants dans ce lobe sont liés à de meilleures performances dans les tâches de mémorisation.
Les principaux types de mémoire que le lobe temporal médial régule sont la mémoire épisodique et déclarative. La mémoire épisodique fait référence à la connaissance des événements de sa vie. La mémoire déclarative est la connaissance des faits. Lorsque ce lobe est endommagé, la victime peut avoir du mal à se souvenir des détails de sa vie ou de tout fait mémorisé avant la blessure. Il ou elle peut également avoir des difficultés à encoder de nouvelles informations après la blessure.
Bien que de nombreuses structures dans le lobe temporal médial semblent être essentielles à la formation et à la récupération de la mémoire, l’hippocampe a été le plus étudié. Cette partie du cerveau est une structure fortement impliquée dans le transfert des souvenirs vers un stockage à long terme. Le retrait de l’hippocampe peut entraîner une incapacité totale à mémoriser de nouveaux faits ou des événements survenus après le retrait.
L’hippocampe contient également des neurones spéciaux appelés cellules de lieu. Ces cellules montrent l’activité par rapport à l’endroit où se trouve un individu dans une zone. Ils peuvent également réagir à la direction du mouvement ou à l’orientation du corps. Les cellules de lieu sont impliquées dans la capacité à naviguer avec succès dans les zones. La perte de mémoire causée par des dommages à cette zone comprend souvent des pertes fréquentes, ce qui semble montrer que ces cellules sont impliquées dans la mémoire spatiale.
Des maladies comme la maladie d’Alzheimer, qui affectent d’abord l’hippocampe, provoquent souvent une amnésie. Lorsque l’hippocampe est endommagé, d’autres zones du lobe temporal médial tenteront de compenser. Des études d’imagerie utilisant l’IRMf montrent qu’à mesure que la maladie d’Alzheimer progresse, le reste de ce lobe montre une plus grande activité pendant les tâches de mémorisation et de rappel. Le reste du lobe temporal médial ne peut pas remplacer complètement la fonction de cette partie du cerveau, mais il atténue certains des dommages.