Les intérêts imputés, c’est-à-dire les revenus d’intérêts courus mais non encore payés, peuvent être importants à des fins fiscales et comptables. Les agences fiscales peuvent avoir des réglementations spécifiques concernant les intérêts que les contribuables doivent suivre lors de la préparation des déclarations fiscales et des états comptables. Les comptables et les conseillers en finances personnelles se tiennent au courant de ces règles afin de pouvoir fournir à leurs clients les informations les plus à jour possible.
Ce type d’intérêt peut être considéré comme gagné à des fins légales, même s’il n’a pas encore été payé. Par exemple, certains types d’obligations accumulent des intérêts jusqu’à leur échéance, moment auquel le solde de l’obligation et les intérêts sont payés ensemble. Les personnes qui achètent ces obligations doivent calculer et déclarer les intérêts imputés sur leurs déclarations de revenus. Ils paient des impôts sur l’argent gagné sur leurs comptes obligataires, même s’il n’a pas été transféré. L’émetteur doit fournir au contribuable un état financier contenant ces informations.
Certains types de revenus peuvent également être traités comme des intérêts imputés à des fins fiscales, dans des contextes tels que les versements échelonnés et les prêts personnels. Si aucun intérêt n’est facturé ou si les frais sont inférieurs au taux du marché, le vendeur ou le prêteur peut être facturé pour les intérêts imputés. Des exceptions peuvent être disponibles, en fonction de la nature de la transaction, de la manière dont elle est gérée et de la manière dont elle est déclarée. Il est important d’être cohérent dans les déclarations fiscales et comptables pour éviter les inexactitudes.
Payer des impôts à l’avance sur les intérêts imputés peut présenter certains avantages. Lorsque l’investisseur reçoit enfin le paiement, il a déjà été déclaré et imposé à l’avance. Cela peut être avantageux pour certains investisseurs, en particulier ceux qui souhaitent limiter l’apparence de revenus, car l’argent a déjà été traité à des fins fiscales. En cas de problème avec le paiement des intérêts, le contribuable peut utiliser les dossiers fiscaux pour faire appel et peut avoir droit à un remboursement ou à un crédit.
Dans toute situation où des intérêts courent mais ne sont pas transférés, ils peuvent être considérés comme des intérêts imputés aux fins de l’impôt. Les contribuables qui ne savent pas comment gérer ces revenus peuvent en discuter avec un comptable. Les organisations et les particuliers qui accumulent des dettes d’intérêts doivent également en tenir compte dans leurs propres états comptables. Par exemple, une agence municipale doit noter le total des intérêts imputés sur une émission d’obligations pour une année donnée afin de mettre des fonds de côté pour le paiement de cet argent lorsque l’obligation arrive à échéance.