Aussi connue sous le nom de charge fiscale, une charge fiscale est un chiffre qui résulte de la multiplication du revenu d’une entreprise pour une période donnée par le taux d’imposition applicable pour cette période. Dans de nombreux cas, les données reflétées dans le compte de résultat ont la priorité, tandis que les données trouvées dans le bilan de l’entreprise sont considérées comme secondaires. Les charges fiscales utilisent le revenu avant l’application du numéro d’identification fiscale, qui est le chiffre qui est normalement communiqué aux actionnaires de la société. Selon les lois fiscales qui s’appliquent dans la région où l’entreprise est basée, cette formule de base peut être beaucoup plus compliquée. Cela est dû en partie aux différents taux d’imposition qui peuvent s’appliquer aux différents types de revenus, ainsi qu’aux réglementations qui déterminent ce qui constitue et ne constitue pas une déduction autorisée.
La difficulté de calculer les charges fiscales peut également être compliquée si les lois fiscales qui s’appliquent prévoient également l’imposition de diverses formes d’impôts étagés qui sont pertinents pour une partie des revenus générés, mais pas pour les autres sources de revenus. Les différences dans la manière dont les impôts sont appliqués entre les agences fiscales locales et nationales compliquent davantage le processus. Dans les pays où les lois fiscales sont susceptibles de changer avec une certaine fréquence, l’ensemble des facteurs qui doivent être pris en compte lors de la détermination des charges fiscales variera d’une période fiscale à l’autre.
L’utilisation du numéro d’impôt sur le revenu est importante pour le calcul des dépenses fiscales. Dans des pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis, les agences fiscales permettent aux entreprises de déclarer à leurs actionnaires ce qu’on appelle un chiffre de revenu avant impôt, ou un bénéfice avant impôt sur le revenu. Ce chiffre fournit aux actionnaires des chiffres de base indiquant le montant total des revenus générés par l’entreprise au cours de la période spécifiée, quelle que soit l’origine de ces revenus. Ce chiffre est parfois différent du revenu réel imposable, une fois pris en compte les déductions éventuellement applicables à au moins une partie des revenus générés par l’entreprise.
Lorsqu’il existe un écart entre les charges fiscales et l’impôt exigible sur la base du revenu imposable réel, cette différence est parfois appelée impôt différé. La catégorisation de cet impôt différé dans les registres comptables de l’entreprise dépend de celui des deux chiffres qui est le plus élevé. Lorsque la charge d’impôt est supérieure à l’impôt exigible à payer, l’impôt différé est comptabilisé en impôt différé à payer. Dans les situations où l’impôt exigible exigible est supérieur à la charge d’impôt, le montant est comptabilisé en impôt différé à recevoir.