Un privilège d’achat est une disposition qui est souvent incluse dans la structure d’un acte obligataire. Essentiellement, une stipulation de privilège d’appel permet à l’entité qui émet l’obligation d’appeler ou de rembourser l’obligation avant la date d’échéance indiquée. Les termes du contrat obligataire permettront normalement d’invoquer ce privilège à des moments précis de la vie de l’obligation, ou lorsque certains événements liés à l’émission obligataire ou à l’entité émettrice devraient avoir lieu. L’inclusion de ce type de clause dans un contrat obligataire est très courante pour un certain nombre d’obligations et vise non seulement à offrir des options supplémentaires à l’émetteur, mais également à protéger les intérêts de l’investisseur.
Dans le cadre du privilège d’appel, les réglementations commerciales de nombreux pays exigent que le contrat obligataire structure cette disposition particulière afin que les investisseurs sachent exactement quand et dans quelles circonstances l’obligation peut être appelée de manière anticipée. Cela impliquera souvent d’identifier des dates de rachat spécifiques pendant la durée de vie de l’obligation. En plus d’inclure les dates, les dispositions doivent également fournir aux investisseurs des informations sur les prix associés à chacune de ces dates d’achat potentielles. S’il existe des dispositions pour des événements spécifiques qui doivent se produire afin d’invoquer l’une de ces dates, celles-ci doivent également être claires dans le texte du contrat d’obligation.
Exiger des informations claires et concises sur le privilège d’achat est très important pour les investisseurs. Les données peuvent être utilisées pour calculer le montant du rendement qui peut raisonnablement être anticipé à chacune des dates de rachat successives. En utilisant ces informations, les investisseurs peuvent déterminer si l’achat de l’émission obligataire produirait un rendement équitable, même si elle est appelée et réglée avant la date d’échéance initiale. Si tel est le cas, l’investisseur peut alors effectuer l’achat et bénéficier de niveaux de rendement croissants au fur et à mesure que les dates d’appel passent sans invoquer le privilège d’appel, peut-être même en gagnant tous les avantages si l’obligation survit jusqu’à l’échéance.
Étant donné que les obligations sont des investissements relativement stables par rapport aux options d’investissement plus volatiles, la présence du privilège d’achat dans les termes et conditions des obligations ne devrait pas causer de grande détresse aux investisseurs. Le seul problème potentiel est que les investisseurs ne prennent pas le temps de lire ces dispositions et de supposer que l’obligation ne peut pas être remboursée plus tôt. En règle générale, même si l’émetteur invoque le privilège d’achat, l’investisseur récupérera le montant total de l’investissement initial, en plus de gagner un peu plus dans l’affaire.