La trichotillomanie est une maladie mentale communément considérée comme un trouble du contrôle des impulsions, qui se caractérise par un fort désir de s’arracher les cheveux de la tête et du corps. En 2011, les causes de la trichotillomanie n’étaient pas définitivement connues, mais beaucoup ont émis l’hypothèse que ce trouble de l’arrachage des cheveux est le résultat de facteurs comportementaux, biologiques ou psychologiques. Certains théoriciens suggèrent que les petits enfants peuvent apprendre ce comportement des adultes, tandis que d’autres pensent qu’il peut être dû à des facteurs chimiques ou à un stress extrême.
Bien qu’il existe de nombreuses théories sur les causes de la trichotillomanie, l’une des idées les plus courantes se concentre sur les aspects émotionnels et psychologiques de ce trouble. L’anxiété et les traumatismes mentaux sont souvent considérés comme des déclencheurs qui poussent le patient à s’arracher de manière compulsive les cheveux de la tête, des paupières, des sourcils et du corps pour faire face à ces sentiments. Parfois, les patients qui souffrent de trichotillomanie présentent également des symptômes de dépression, de trouble obsessionnel compulsif (TOC) ou de trouble de stress post-traumatique (SSPT).
Biologiquement, les causes de la trichotillomanie peuvent aller d’une mutation de gènes à des anomalies dans les produits chimiques naturels. Selon certaines théories, ceux qui souffrent de trichotillomanie portent un gène modifié SLITRK1 (famille de type SLIT et NTRK, membre 1) – un gène qui aide le corps à créer certaines protéines. On pense souvent que cette mutation est héritée par un ou plusieurs parents proches. D’autres spéculations indiquent que ce trouble peut être causé par un déséquilibre de la dopamine et de la sérotonine neurochimiques.
Les causes de la trichotillomanie sont également parfois associées à des habitudes et à un comportement appris. On pense souvent que ce trouble commence dans l’enfance comme un acte appris. Dans ce cas, l’acte de s’arracher les cheveux peut être une imitation d’un adulte, d’un frère ou d’un camarade de jeu qui finit par devenir une habitude. Au fil du temps, ce comportement peut se transformer en un mécanisme d’adaptation pour aider à gérer le stress.
On dit que ce trouble anxieux affecte environ 4% des personnes aux États-Unis seulement, bien que cette estimation puisse ne pas être exacte, car certaines personnes atteintes de trichotillomanie ressentent de la gêne ou de la honte face à leur état. Il se développe généralement dans l’enfance, généralement avant l’âge de 11 ans, et est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes. Bien que de petites plaques de perte de cheveux puissent être l’un des signes les plus courants de ce trouble, l’évitement social, la mastication ou la déglutition des cheveux et la présence de vêtements, de couvre-chefs ou de maquillage excessifs peuvent également être présents.