Il existe plus d’une centaine de versions différentes du virus du papillome humain (VPH) connues, de sorte que les scientifiques ont numéroté chaque souche. Des études sur les souches particulières ont montré que la présence de HPV 16 et 18 est un facteur important pour déterminer si une femme pourrait éventuellement développer un cancer du col de l’utérus. Le cancer du col de l’utérus peut prendre des années à se développer, et un frottis de routine pourrait détecter la présence de HPV 16 et 18 et permettre une détection précoce de la maladie.
Le VPH est une maladie sexuellement transmissible, ce qui signifie qu’il se transmet d’une personne à une autre par contact sexuel. Cela est également vrai pour les VPH 16 et 18. Environ 30 des plus de 100 souches du virus peuvent entraîner des conséquences comme des verrues génitales chez les hommes ou les femmes et le cancer du col de l’utérus chez les femmes, mais la plupart des hommes qui ont le VPH ne développent jamais de symptômes. Le grand nombre de virus HPV rend difficile d’isoler quelle souche provoque quels symptômes.
Étant donné que la plupart des personnes atteintes d’une forme de VPH ne développent jamais de symptômes ou ne se font jamais tester, il est difficile d’estimer le nombre de personnes susceptibles d’être infectées. Certaines études ont estimé le nombre d’Américains infectés à des dizaines de millions, ce qui en ferait la maladie sexuellement transmissible la plus courante aux États-Unis. La seule prévention garantie de la maladie est l’abstinence totale de tout contact sexuel.
Il existe un test qui peut être effectué lors d’un frottis de routine qui peut identifier la présence de HPV 16 et 18. Une fois les souches identifiées, des visites de suivi fréquentes chez un gynécologue sont nécessaires. Le médecin vérifiera la dysplasie ou la croissance anormale des cellules. Cela ne signifie pas nécessairement qu’un cancer du col de l’utérus se développera, mais ce n’est qu’un signe avant-coureur.
Actuellement, il n’existe aucun remède contre les VPH 16 et 18 ou l’une des autres souches, mais la pratique de rapports sexuels protégés réduit considérablement les risques de contracter le virus. Si une femme reçoit un diagnostic de VPH, elle doit s’assurer de consulter régulièrement son médecin. Si les cellules cancéreuses du col de l’utérus sont détectées tôt, elles sont très guérissables et peuvent ne pas nécessiter plus qu’un traitement ambulatoire. Dans de très rares cas, un homme peut développer un cancer du pénis ou de l’anus à la suite d’une exposition au VPH. Il doit donc s’assurer de vérifier la présence de verrues génitales s’il est sexuellement actif.