L’hypoglycémie diabétique est une affection grave résultant d’une baisse importante du taux de sucre dans le sang. Fréquente chez les diabétiques, l’hypoglycémie diabétique peut entraîner des convulsions et la mort si elle n’est pas traitée. Les personnes susceptibles de développer une hypoglycémie diabétique doivent surveiller leur glycémie et, si elles sont insulinodépendantes, prendre de l’insuline comme indiqué. Si elle n’est pas traitée, l’hypoglycémie peut être mortelle.
L’hypoglycémie survient généralement lorsque la glycémie descend en dessous de 70 milligrammes par décilitre (mg/dL). Le diabète, également connu sous le nom de diabète sucré, est une condition dans laquelle la capacité du corps à métaboliser correctement la glycémie est altérée. Le corps utilise du sucre comme carburant, et lorsque cet approvisionnement en carburant est compromis, le corps est incapable de fonctionner correctement.
Lorsque le taux de sucre dans le sang descend en dessous de 70 mg/dL, la personne peut devenir tremblante, anxieuse ou avoir des maux de tête. Il n’est pas rare que des sautes d’humeur et des étourdissements accompagnent une baisse de la glycémie. Si les niveaux de sucre restent bas, les symptômes peuvent s’aggraver, entraînant une altération de la cognition, de la perception sensorielle et de la capacité de parler. Un traitement différé de l’hypoglycémie diabétique peut augmenter le risque de convulsions, de perte de conscience et de décès.
Le pancréas est responsable de la production d’insuline, qui aide à réguler la glycémie dans le sang. Dans le cadre du processus de régulation, le pancréas dépend de l’aide du foie, qui métabolise et stocke le sucre, ou glucose, qui provient des aliments. Si la glycémie chute trop bas, comme c’est le cas avec l’hypoglycémie diabétique, le foie augmente la quantité de sucre qu’il libère afin de maintenir l’équilibre dans le corps. Parfois, la quantité de sucre délivrée par le foie peut ne pas être suffisante pour élever le taux de glucose, ce qui nécessite l’utilisation d’insuline supplémentaire. Il n’est pas rare que les personnes souffrant d’hypoglycémie diabétique soient insulino-dépendantes.
Chez les hypoglycémiques, les personnes ayant un faible taux de sucre dans le sang, les niveaux de glucose peuvent chuter de manière significative s’ils ne prennent pas leur insuline comme recommandé ou s’ils augmentent leur activité physique sans ajuster leurs habitudes alimentaires ou sauter des repas. Si une personne atteinte d’hypoglycémie diabétique ne consomme pas suffisamment de nourriture pour répondre aux besoins de l’organisme, la glycémie chute. Afin de compenser l’épuisement du sucre, l’insuline est utilisée pour augmenter le taux de sucre dans le sang. Si l’on prend trop d’insuline, une augmentation spectaculaire du taux de sucre peut en résulter.
Si la glycémie chute trop bas et que l’introduction d’insuline est trop importante, un rebond chronique de Somogyi peut survenir. Le rebond chronique de Somogyi se produit lorsque le corps est submergé par l’afflux d’insuline, ce qui fait monter en flèche le taux de sucre dans le sang. Afin d’éviter le rebond, il est conseillé aux personnes qui ont pour consigne d’augmenter leur dose d’insuline de vérifier leur glycémie plus fréquemment, parfois jusqu’à 10 fois par jour. Si une augmentation continue de la dose d’insuline est nécessaire, il est recommandé de le faire de manière progressive. De plus, le patient est invité à être vigilant pour reconnaître les signes associés à un déséquilibre de sa glycémie.
Bien surveiller sa glycémie est la première ligne de défense contre l’hypoglycémie diabétique. Les diabétiques sont encouragés à prendre des lectures régulières et à surveiller leur glycémie pour tout changement prononcé. Les médecins utilisent généralement un test d’hémoglobine glyquée (A1C) pour obtenir une lecture de la glycémie d’une personne remontant jusqu’à trois mois. Les résultats du test peuvent ensuite être comparés aux lectures que l’individu a prises par lui-même. S’il y a des divergences ou des problèmes, des ajustements peuvent être apportés au régime d’insuline ou de médicaments de l’individu au besoin.