Il n’y a pas de centre de recherche unique sur le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH). Au contraire, l’objectif global est non seulement de travailler à la recherche d’une solution ou d’un remède, mais également de comprendre les causes profondes de la maladie. Pour ce faire, les scientifiques doivent d’abord comprendre en quoi l’individu TDAH est différent du reste de la population générale. Cela inclut non seulement l’examen des différences neurologiques, mais également les différences dans les performances scolaires et sociales globales. L’amélioration de ces performances, par le biais de thérapies médicamenteuses ou de méthodes d’enseignement, est également un élément clé de la recherche.
Si la recherche sur le TDAH peut aider à découvrir pourquoi le cerveau agit différemment pour les personnes atteintes de la maladie, il peut y avoir un moyen de contrecarrer ces processus physiologiques, ou du moins de déterminer ce qui les cause. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et à d’autres techniques d’imagerie, on a découvert que le développement dans le cerveau d’un individu atteint de TDAH suit un cours normal, mais est ralenti dans le cortex préfrontal. C’est la zone du cerveau qui est particulièrement importante pour l’attention et le contrôle des actions. L’un des objectifs de la recherche sur le TDAH est de découvrir les causes de ce phénomène.
La recherche sur le TDAH se concentre également sur la pharmacothérapie, qui est largement considérée comme offrant la meilleure chance d’aider les personnes déjà atteintes. Bien qu’il y en ait qui répondent à certains types de médicaments, d’autres ne montrent aucun avantage des médicaments. La recherche actuelle sur le TDAH se concentre en partie sur ce mystère. Les médicaments les plus couramment utilisés sont le Ritalin®, l’Adderall® et le Concerta®. Les études portant sur l’efficacité de ces médicaments sont très répandues.
Actuellement, il y a un débat sur certains de ces médicaments, avec des études contradictoires publiées. Une étude publiée en 2009 par l’Université de Californie à Berkeley a suggéré que les enfants prenant des médicaments pour le TDAH obtenaient des résultats aux tests plus élevés que les enfants TDAH ne prenant pas de médicaments. Une autre étude de la même année, l’étude sur le traitement multimodal des enfants atteints de TDAH, a suggéré qu’il y avait très peu d’impact. Ces deux études tirant des conclusions opposées suggèrent que la question est loin d’être tranchée.
Les méthodes éducatives sont un autre domaine de recherche sur le TDAH qui se concentre sur les solutions au problème. Souvent, l’enfant TDAH ne peut pas performer aussi bien dans une école traditionnelle utilisant des méthodes d’enseignement traditionnelles. Par conséquent, la recherche se concentre sur la façon d’enseigner à ces enfants grâce à l’utilisation d’outils multimédias et autres. Il étudie également les meilleures façons de diviser la journée, les moments optimaux pour l’enseignement et la façon de gérer les événements de mauvais comportement. La recherche examine également les avantages d’une intervention précoce et la façon dont le fait de commencer un traitement tôt peut améliorer le pronostic.