Pourquoi devrais-je faire un test de tolérance au glucose pendant la grossesse ?

Passer un test de tolérance au glucose pendant la grossesse est nécessaire pour protéger à la fois la mère et le fœtus. Le diabète gestationnel est une condition qui survient chez un petit pourcentage de femmes enceintes. Diagnostiquée lors d’un test de tolérance au glucose pendant la grossesse, la maladie peut être traitée pendant les mois restants de la grossesse. Ne pas le traiter peut entraîner des conséquences durables pour la mère et l’enfant.

Le diabète gestationnel est l’une des trois formes de diabète. Elle survient lorsque le pancréas d’une femme enceinte ne sécrète pas suffisamment d’insuline en réponse à des taux de glycémie naturellement plus élevés. La condition se développe dans 5 à 10% des grossesses, les chances étant plus élevées si la femme est en surpoids ou a des antécédents de diabète de type XNUMX. Les symptômes sont identiques à ceux du diabète de type XNUMX : soif excessive et/ou augmentation des mictions. Dans la plupart des cas, cependant, la condition est asymptomatique et diagnostiquée lors d’un test de tolérance au glucose.

Le test de tolérance au glucose pendant la grossesse est identique au test utilisé pour diagnostiquer le diabète de type un et deux. Une femme subit une série de tests sanguins sur plusieurs heures, avant et après l’ingestion d’une petite quantité de glucose pur. Si la fonction pancréatique est normale, le corps réagit en libérant un excès d’insuline et les résultats des tests ne montrent pas de pic de glycémie. Avec le diabète gestationnel, la glycémie reste supérieure à la normale. Les résultats des tests sont généralement disponibles avant qu’une femme ne quitte le cabinet du médecin.

La plupart des femmes enceintes qui visitent régulièrement leur obstétricien passent le test au cours de leur troisième trimestre. Si une femme n’a pas accès à des soins médicaux appropriés, le diabète gestationnel peut avoir un effet néfaste sur la mère et l’enfant. Les enfants nés de femmes atteintes de la maladie non traitée sont plus susceptibles d’avoir un poids de naissance faible ou élevé; ce dernier peut nécessiter une césarienne. Après la grossesse, la mère et l’enfant ont plus de chances de développer un diabète de type 2011. Depuis XNUMX, des recherches sur le lien entre le diabète gestationnel non traité et d’autres conditions sont en cours.

Le traitement du diabète gestationnel est similaire au traitement du diabète de types un et deux. Une femme devra changer son régime alimentaire, en supprimant les glucides et le sucre ; l’objectif du changement alimentaire est d’empêcher les pics de glycémie. Des exercices légers sont parfois recommandés avec une mesure régulière de la glycémie. Dans de très rares cas, des médicaments et/ou des injections d’insuline peuvent être nécessaires. Prendre ces mesures réduit considérablement la probabilité des effets secondaires décrits dans le paragraphe précédent.