La vitamine D et le cancer de la prostate ont été liés car certaines études ont montré qu’il était possible de prévenir et de traiter le cancer de la prostate avec de la vitamine D. Au début des années 1990, de nombreux scientifiques étudiaient déjà ce lien entre la vitamine D et le cancer de la prostate. La vitamine D, également appelée vitamine du soleil, est principalement nécessaire à l’absorption du calcium et à la régulation de la quantité de phosphore et de calcium dans le sang. Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui se développe dans la glande prostatique, principalement chez les hommes âgés. La prostate est un organe qui produit du liquide lors de l’éjaculation du sperme.
Ces études ont révélé que les hommes présentant une carence en vitamine D, ou ceux qui s’exposaient moins au soleil, avaient un risque accru de développer un cancer de la prostate. Le risque est également plus élevé chez les hommes plus âgés en raison de la synthèse réduite de vitamine D due à la vieillesse. Les personnes à la peau foncée absorbent également moins de vitamine soleil que celles à la peau claire. Par exemple, une exposition quotidienne de 15 minutes au soleil est souvent suffisante pour une personne à la peau claire, tandis qu’une personne à la peau foncée peut avoir besoin d’environ 45 minutes d’exposition au soleil pour avoir un apport suffisant en vitamine D.
Les scientifiques ont également découvert que les cellules cancéreuses de la prostate contiennent des récepteurs pour la vitamine D. Ils ont noté que la vitamine D pourrait inhiber ou ralentir la croissance de certaines cellules cancéreuses de la prostate. Ces résultats les ont amenés à encourager les hommes de tous âges à s’exposer suffisamment au soleil, ainsi qu’à manger des aliments riches en vitamine D afin de prévenir l’apparition ou d’aider à arrêter la progression du cancer de la prostate. Des exemples d’aliments riches en vitamine D sont les céréales additionnées de vitamine D, les huîtres, le poisson et les produits laitiers comme le beurre, le fromage et le lait enrichi. Des suppléments de vitamine D sont également disponibles.
En 2009, des études supplémentaires sur la vitamine D et le cancer de la prostate ont été réalisées sur 26 hommes. Ces hommes, diagnostiqués avec un cancer de la prostate, ont reçu des suppléments de vitamine D, et le niveau d’antigène spécifique de la prostate (PSA) dans leur sang a ensuite été mesuré. Le PSA est une substance présente dans le sang qui est élevée chez de nombreux patients atteints d’un cancer de la prostate. Les résultats de ladite étude ont montré qu’il y avait une diminution marquée du niveau de PSA chez la plupart des participants. Les chercheurs ont toutefois souligné que d’autres études sont encore nécessaires à plus grande échelle pour explorer cette relation entre la vitamine D et le cancer de la prostate.
Les résultats de telles études établissant un lien entre la vitamine D et le cancer de la prostate peuvent inciter certains hommes à augmenter leur apport en vitamine D. Ce n’est généralement pas conseillé car un apport excessif en vitamine D peut être toxique pour l’organisme. Trop de vitamine D peut entraîner la formation de calculs rénaux et une faiblesse musculaire.