La pathogenèse du VIH est la progression du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans le corps d’un patient. Le terme décrit le stade initial du virus et les effets à long terme qu’il a sur les fonctions des cellules et des organes. Les infections à VIH varient d’un patient à l’autre et peuvent être identifiées par différents symptômes.
Les chercheurs qui étudient une pathogenèse du VIH commencent généralement par identifier comment le virus a été transmis. Certaines mères infectées par le VIH transmettent la maladie à leurs enfants pendant la grossesse ou par l’allaitement. De nombreuses personnes sont infectées par la maladie par contact sexuel avec d’autres patients séropositifs, qui peuvent ignorer qu’ils sont porteurs de la maladie. Le partage de sang, par le biais de transfusions ou d’aiguilles non stérilisées, présente également un risque très élevé.
Le traçage de la pathogenèse du VIH examine la chaîne d’événements qui se produisent après que l’infection par le VIH pénètre dans le corps. Le virus attaque rapidement les globules blancs, qui aident à combattre et à contenir les infections. La maladie affaiblit progressivement tout le système immunitaire de l’organisme jusqu’à ce qu’il soit incapable d’arrêter le virus. Une fois que cela se produit, le virus et d’autres microbes nocifs commencent à se multiplier et à se propager dans tout le corps.
Les cellules protectrices du système immunitaire peuvent être détruites de différentes manières. Ils peuvent être attaqués directement par les cellules virales ou être endommagés par un processus appelé syncytia. La syncytia provoque la fusion des cellules infectées avec les cellules saines, formant de grandes cellules gonflées et les détruisant dans le processus. Les cellules peuvent également être endommagées par l’apoptose, qui est un processus qui envoie de faux signaux aux cellules immunitaires et les amène à s’autodétruire.
La propagation du VIH atteint généralement les liquides céphalo-rachidiens et ceux qui entourent le cerveau. Certains patients ne ressentent pas les effets du virus à ce stade. D’autres, cependant, commencent à souffrir de symptômes pseudo-grippaux, tels que fièvre, gonflement et maux de tête. Souvent, ces symptômes ne durent que quelques semaines avant de disparaître, ce qui peut amener la personne à croire qu’elle est en bonne santé. Cette fausse guérison peut permettre à la maladie de passer inaperçue pendant une période prolongée, voire des années, jusqu’à ce qu’elle réapparaisse.
La réémergence du virus VIH conduit parfois à une maladie plus grave appelée syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA). Cette maladie peut compliquer d’autres maladies et provoquer des tumeurs et des lésions mortelles. Mortel pour de nombreux patients, le sida est devenu une pandémie qui a tué des millions de personnes dans le monde. Généralement, l’un des meilleurs moyens de lutter contre le SIDA et de prolonger la vie d’une personne atteinte de la maladie consiste à surveiller la pathogenèse du VIH du patient et à traiter l’infection dès son apparition.