La thrombose pulmonaire est une affection médicale grave dans laquelle un caillot sanguin, ou thrombus, obstrue un vaisseau sanguin dans un poumon. Elle diffère légèrement des autres types de thrombose et peut être causée par d’autres conditions de thrombose, telles que des bulles d’air, une partie d’une tumeur, de la graisse provenant de la moelle d’un os cassé ou, plus communément, une thrombose veineuse profonde. La thrombose veineuse profonde fait référence à des caillots sanguins qui affectent généralement les grosses veines des jambes et qui peuvent se déplacer vers un poumon et provoquer une embolie pulmonaire. Les symptômes de la thrombose pulmonaire varient considérablement, mais les symptômes les plus courants comprennent un essoufflement inexpliqué, des douleurs thoraciques qui s’aggravent avec le mouvement et des crachats de sang ou des expectorations sanglantes.
Les poumons contiennent de minuscules sacs aériens appelés alvéoles. Les sacs alvéolaires sont séparés par de fines membranes à partir desquelles s’étend un réseau de minuscules capillaires riches en sang. Les capillaires absorbent les molécules d’oxygène et de dioxyde de carbone et les font passer dans la circulation sanguine par le système circulatoire. De petites veines dans les poumons alimentent les déchets de la respiration, le dioxyde de carbone, dans les poumons pour être expirés hors du corps. La transition en douceur du sang oxygéné dans les poumons et du dioxyde de carbone hors des poumons s’appelle la respiration.
Un caillot sanguin qui se forme dans une veine ou une artère pulmonaire bloque l’échange d’oxygène et de dioxyde de carbone. Le patient peut présenter les signes courants d’une thrombose veineuse pulmonaire ou peut souffrir d’autres symptômes de thrombose pulmonaire, tels qu’une respiration sifflante, une peau bleutée et un rythme cardiaque rapide ou irrégulier. Le patient peut également avoir un pouls faible ou ressentir une sensation de tête légère ou une transpiration excessive. La thrombose pulmonaire est une affection potentiellement mortelle qui nécessite des soins médicaux d’urgence. Les expectorations sanglantes et les douleurs thoraciques sont des symptômes critiques de la thrombose pulmonaire et ne doivent pas être ignorées.
Les professionnels de la santé utilisent une série de tests pour diagnostiquer la thrombose pulmonaire. Une radiographie pulmonaire du cœur et des poumons est la première intervention générale. Bien que les radiographies ne montrent pas les symptômes de la thrombose pulmonaire, ces tests permettent aux médecins de vérifier et éventuellement d’exclure toute autre condition médicale. Une analyse de ventilation-perfusion infuse une petite quantité de matière radioactive dans les poumons et la circulation sanguine par injection. D’autres tests comprennent une tomographie informatisée en spirale à rayons X qui prend des instantanés hélicoïdaux tridimensionnels du corps, une angiographie pulmonaire dans laquelle le colorant injecté est surveillé pendant qu’il circule dans tout le corps, une échographie et des tests d’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Le traitement de la thrombose veineuse pulmonaire dépend de la gravité de la maladie et de l’état physique du patient. Des anticoagulants qui fluidifient le sang et des thrombolytiques dissolvant les caillots sont administrés, mais ils peuvent provoquer des saignements graves. Les cas extrêmes peuvent nécessiter une intervention chirurgicale pour retirer le caillot. Un filtre veineux inséré via un cathéter de la jambe à la veine cave inférieure du cœur pourrait empêcher les caillots d’être transportés dans les poumons.
La meilleure méthode pour prévenir la thrombose veineuse pulmonaire est l’exercice physique. Les professionnels de la santé recommandent aux patients d’éviter de rester assis pendant de longues périodes sans activité. Les bas de compression et la compression pneumatique compriment les jambes pour améliorer la circulation sanguine et pourraient empêcher la formation de thrombose veineuse profonde. Pour les patients nécessitant une intervention chirurgicale, les anticoagulants sont souvent administrés à titre préventif s’il existe un risque de thrombose veineuse pulmonaire.