La plupart des juridictions classent les crimes de maltraitance d’enfants comme des abus physiques, sexuels ou émotionnels, ou comme de la négligence. Tout acte ou omission d’agir qui entraîne un préjudice, la mort ou l’exploitation d’un enfant est considéré comme un abus. La prévention passe par l’éducation et le soutien communautaire.
La maltraitance physique des enfants se produit lorsqu’un parent ou un tuteur blesse délibérément un enfant. La violence psychologique accompagne souvent les actes physiques et peut consister à réprimander l’enfant, à l’intimidation, à la rétention d’affection et à l’exposition à des éléments criminels ou violents. Les enfants victimes de violence physique peuvent avoir des blessures inexpliquées, des visites fréquentes à l’hôpital et de nombreuses absences à l’école.
Les caresses, le viol, la pédopornographie et la prostitution d’un enfant à des fins d’exploitation ou de plaisir d’adultes constituent un abus sexuel. Dans de nombreuses juridictions, une relation consensuelle avec un adolescent mineur peut être accusée de viol légal. L’abus sexuel est souvent qualifié de “meurtre d’âme” en raison des dommages émotionnels qu’il inflige. Les crimes de maltraitance d’enfants à caractère sexuel sont interdits dans presque tous les pays et passibles de sanctions sévères.
La négligence est un manque de nourriture de base, comme de la nourriture, des vêtements et un abri adéquats, ou des besoins émotionnels. Le fait de ne pas consulter un médecin si nécessaire ou d’éduquer les enfants est également considéré comme de la négligence. Les parents peuvent involontairement commettre ces crimes de maltraitance d’enfants en raison de circonstances économiques, d’une maladie mentale ou d’un manque d’éducation. L’abandon relève des lois sur la négligence, bien que de nombreuses régions aient des protections permettant aux parents de laisser les enfants dans un établissement de santé ou un point de sécurité désigné.
Les crimes de maltraitance d’enfants sont considérés comme des crimes s’ils entraînent des dommages physiques graves, tels que des blessures, le coma ou la mort. Ces résultats sont principalement observés dans les cas de violence physique ou de négligence extrême. Les retards de croissance et de développement liés à la maltraitance peuvent entraîner une invalidité permanente. Bien que la violence psychologique ne soit pas admissible en vertu de la plupart des lois sur les crimes à moins qu’un préjudice puisse être démontré, elle laisse de profondes cicatrices émotionnelles qui affectent tous les aspects de la vie d’une personne.
Conformément à leur mandat, les journalistes, les enseignants, le clergé et les travailleurs de la santé sont tenus par la loi de divulguer les cas présumés de crimes de maltraitance d’enfants. Les signes comprennent des changements émotionnels et comportementaux et un manque général de soins. Des vêtements sales, des blessures ou des maladies négligées et un parent indifférent ou irrationnel justifient une enquête. Les citoyens concernés peuvent signaler anonymement, soit à l’agence responsable de la protection de l’enfance, soit à la police si un préjudice grave est imminent.
La participation de la communauté est le meilleur moyen de prévenir les crimes de maltraitance d’enfants. Les parents et les enfants peuvent bénéficier des programmes de la petite enfance qui offrent du soutien et de l’aiguillage vers d’autres ressources. L’éducation, comme les cours de parentalité, aide les nouvelles mamans et les nouveaux papas à s’adapter et à acquérir des capacités d’adaptation. Les programmes de soins de répit et de crise offrent aux parents débordés une soupape de sécurité pour leur propre stress et les empêchent de confier leurs enfants à un soignant inapproprié.