Dans les pays du Commonwealth présidés par le monarque anglais, le banc de la reine (ou le banc du roi lorsque le monarque est un homme) est un terme qui peut être utilisé pour désigner une cour supérieure. Tous les pays du Commonwealth n’ont pas de banc de la reine dans le cadre de leur système juridique. Le Canada est un exemple de pays qui conserve une haute cour connue sous ce nom, plusieurs provinces canadiennes entendant des affaires judiciaires devant le banc de la reine.
L’histoire du Banc de la Reine est assez longue. Historiquement, le monarque voyageait avec un tribunal qui pouvait entendre des affaires et rendre des jugements, et c’était une partie importante du travail du monarque. Alors que le monarque a d’abord entendu les affaires personnellement, le volume d’affaires a rendu cela peu pratique, de sorte qu’un banc désigné a été créé. Parce qu’il dérivait l’autorité du monarque, il était connu sous le nom de Banc de la Reine ou du Banc du Roi, le distinguant et le plaçant au-dessus des autres tribunaux pour clarifier le poids de ses décisions.
Sous la Magna Carta, cette cour est devenue fixe, plutôt que de voyager, et elle résidait à Westminster, sauf pendant les périodes de peste, lorsqu’elle suivait le monarque hors de Londres. Au fil du temps, le champ d’action de cette cour supérieure s’élargit et se diversifia. En 1875, le Banc de la Reine a été aboli dans le cadre d’une restructuration du système juridique et a été transféré à la Haute Cour de justice. Le Banc de la Reine est aujourd’hui une division au sein de la Haute Cour, plutôt qu’un tribunal autonome.
Cette division agit comme une cour civile et d’appel, entendant des affaires importantes et rendant des décisions à leur sujet. Comme les autres cours supérieures, elle a une compétence étendue qui comprend la capacité d’annuler les décisions des tribunaux inférieurs. Cette décision peut être annulée si la présentation d’un appel démontre que la décision était erronée, non valable légalement ou contestable d’une autre manière.
Il convient également de noter que plusieurs organisations professionnelles de femmes avocates se désignent sous le nom de «Queen’s Bench», comme une organisation du même nom fondée à San Francisco en 1921. Ces organisations tentent de faire avancer la cause des femmes pratiquant le droit et offrent des services sociaux événements, ateliers et autres événements professionnels qui permettent aux avocats de réseauter entre eux. Il est généralement nécessaire d’être membre en règle du barreau pour adhérer à ces organisations professionnelles, et les personnes peuvent être tenues de payer des cotisations et de remplir d’autres obligations telles que consacrer des heures fixes chaque mois au travail pro bono.