La dysarthrie est un trouble moteur de la parole. Il en résulte des difficultés à parler, des troubles de l’élocution et parfois des paroles silencieuses, ce qui rend la personne difficile à comprendre par les autres. Le traitement de la dysarthrie dépend de la cause de la dysarthrie. Il intègre normalement l’orthophonie et l’élimination de toute cause sous-jacente, dans la mesure du possible.
Souvent confondue avec la dysphasie, qui est une incapacité à relier la pensée et la parole, la dysarthrie fait référence à une incapacité à former des mots. Les symptômes de la dysarthrie diffèrent selon la cause sous-jacente et peuvent inclure un discours monotone ou lent et une bave. Le traitement de la dysarthrie vise donc à améliorer la prononciation et l’articulation de la parole. Les orthophonistes sont le principal acteur du processus qui, selon la gravité de la dysarthrie, peut prendre un certain temps.
Il existe plusieurs causes de dysarthrie. Les troubles dégénératifs tels que la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington et la sclérose en plaques peuvent aggraver la dysarthrie à mesure que la maladie progresse. Un accident vasculaire cérébral, une lésion cérébrale ou un traumatisme crânien peuvent également en être la cause.
La dysarthrie réversible peut être un effet secondaire des médicaments, tels que certains sédatifs. Dans ce cas, le traitement de la dysarthrie fera l’objet d’une décision clinique du médecin prescripteur. La dose du médicament peut être réduite, ou le médicament peut être complètement arrêté ou remplacé par autre chose.
Dans le cas de troubles dégénératifs progressifs, le traitement de la dysarthrie peut être continu et impliquer une rééducation orthophonique. Si la parole devient trop difficile, d’autres méthodes de communication telles que l’équipement informatique ou électronique ou les tableaux alphabétiques peuvent être recommandées. Il est important que les personnes impliquées dans la vie des personnes souffrant de dysarthrie soient également éduquées sur la manière d’écouter efficacement et de leur faciliter la parole. Cela comprend la suppression d’autres bruits ou distractions et le fait de poser des questions par oui ou par non. Il est également important de réaliser que ce n’est pas parce qu’une personne souffre de dysarthrie qu’elle est nécessairement sourde.
En cas d’accident vasculaire cérébral ou de traumatisme crânien, le traitement de la dysarthrie doit faire partie d’un programme de réadaptation multifactoriel. L’orthophonie jouera un rôle important au même titre que la physiothérapie et l’ergothérapie. L’objectif est de renforcer les muscles de la langue, des joues et de la bouche, permettant une élocution plus facile. Le processus peut être long et frustrant, mais le résultat est souvent positif.
Les mécanismes d’adaptation pour les personnes souffrant de dysarthrie sont également importants. Il s’agit notamment d’éviter de parler lorsque l’on est fatigué car l’élocution peut être particulièrement difficile, de vérifier régulièrement la compréhension de l’auditeur et d’utiliser des raccourcis tels que les gestes. Il est souvent suggéré que les personnes atteintes portent un bloc-notes et un stylo pour faciliter la communication et minimiser la frustration.