Les sociétés américaines sont similaires à celles établies dans d’autres pays, car une grande partie de la loi régissant le commerce est originaire de Grande-Bretagne. Les sociétés sont des entités qui ont reçu une charte pour faire des affaires dans une juridiction spécifique. Une société peut être désignée comme une société nationale ou étrangère. Les sociétés étrangères sont des sociétés qui opèrent dans une zone géographique autre que celle dans laquelle elles ont été constituées à l’origine. Par conséquent, une société étrangère ne fait pas nécessairement référence à une société qui a été constituée en dehors du pays dans lequel elle opère.
Il existe de nombreuses sociétés américaines qui sont multinationales, ce qui signifie qu’elles sont enregistrées pour faire des affaires dans plus d’un pays à la fois. Les systèmes organisationnels dans les sociétés américaines ainsi que dans les sociétés formées sous d’autres gouvernements nationaux varient dans leur structure. Le type de société le plus courant est la société générale. Elle est constituée en tant qu’entité juridique distincte des propriétaires et peut avoir un nombre illimité d’actionnaires à responsabilité limitée. C’est-à-dire qu’ils peuvent perdre le montant qu’ils ont investi, mais les créanciers ne peuvent pas revendiquer leurs actifs personnels pour faire face aux dettes de l’entreprise.
Un autre type de sociétés américaines est une société fermée, qui est organisée de manière similaire mais dont les actionnaires sont limités. Les actions ne sont pas offertes au public par le biais d’une bourse. Les actionnaires sont généralement plus impliqués dans la gestion de la société. Un autre nom pour une société fermée est une société privée.
Aux États-Unis, une autre forme de société appelée société S peut être formée avec des règles différentes de celles de la société générale ou société C. La société S combine les avantages d’une entreprise individuelle ou d’un partenariat avec les avantages d’une société. Les membres sont plus impliqués dans la gestion et évitent l’inconvénient de la double imposition que subissent les sociétés générales. En outre, les actionnaires de la société S sont exonérés de toute responsabilité personnelle pour les dettes commerciales.
Les sociétés à responsabilité limitée (LLC) ont été une forme de structure d’entreprise en Europe et en Amérique latine, mais n’ont été introduites aux États-Unis qu’en 1977. Les propriétaires d’une LLC bénéficient d’une protection en matière de responsabilité similaire à une société ainsi que de l’avantage fiscal des partenariats et S sociétés. Les sociétés à responsabilité limitée ont également moins de restrictions que la société S, telles qu’un nombre limité ou des types d’actionnaires autorisés.
La réglementation des entreprises au Canada est semblable à celle des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Il est relativement facile de constituer une entreprise dans l’un de ces pays. Il n’y a aucune restriction au Canada quant à la taille minimale de l’entreprise ou au nombre d’actionnaires qui doivent être impliqués. La personne incorporant doit être majeure, saine d’esprit et ne pas être en faillite. Il existe à la fois une incorporation fédérale et provinciale au Canada, alors qu’aux États-Unis, les entreprises sont constituées en société par l’intermédiaire du gouvernement de l’État.
Tout groupe peut former une société en Angleterre en déposant un formulaire indiquant l’objet de la société, la liste des administrateurs et le capital initial. Les statuts doivent être déposés en Angleterre, à l’instar des statuts requis par les sociétés américaines. Les deux pays exigent qu’une déclaration ou un rapport annuel soit déposé. Pour les sociétés anglaises, le mot limited doit obligatoirement suivre le nom de la société.
La structure de gestion de droit anglais donne plus de pouvoir au directeur général, qui est autorisé à conclure toutes les transactions nécessaires aux opérations quotidiennes de la société. Dans le système américain, les actionnaires nomment les dirigeants, y compris le président, le vice-président et le trésorier. Le président et le vice-président ont un pouvoir de gestion, tandis que le secrétaire et le trésorier n’ont qu’à remplir des fonctions administratives.
Les législations allemande et française prévoient une structure de gestion plus complexe pour les entreprises publiques. Le gouvernement allemand impose une structure à deux niveaux avec un comité de surveillance inférieur et le niveau supérieur composé d’un conseil d’administration. La structure de gestion française prévoit l’élection d’un conseil d’administration qui doit désigner l’un des membres du conseil comme président, qui a alors la responsabilité de la direction générale. Les entreprises publiques néerlandaises et italiennes sont similaires au modèle de gestion allemand.