Le trouble obsessionnel-compulsif, également connu sous le nom de TOC, est une condition dans laquelle une personne s’engage dans des comportements répétitifs ou rituels ou des schémas de pensée qui interfèrent avec les activités quotidiennes. Il existe deux principaux types de thérapie pour le TOC, à savoir la thérapie cognitivo-comportementale et la pharmacothérapie. Souvent, les médecins traitent leurs patients avec une combinaison des deux. Certains experts pensent également que les thérapies alternatives, telles que la thérapie de relaxation et l’hypnose, sont également utiles dans la lutte contre le TOC.
Les personnes qui souffrent de TOC se sentent souvent obligées d’adopter certains comportements, impliquant généralement une sorte de répétition. Par exemple, une personne peut trouver nécessaire d’accomplir certains rituels avant de prendre un repas, comme faire trois fois le tour de la table ou s’assurer que les ustensiles et la vaisselle sont placés dans une position particulière les uns par rapport aux autres. D’autres personnes souffrant de TOC sont perturbées par des pensées intrusives et répétitives sur lesquelles elles sentent qu’elles n’ont aucun contrôle. Par exemple, chaque fois qu’une personne monte dans une voiture, elle peut visualiser l’image récurrente d’un violent accident de voiture. Ces comportements involontaires peuvent nuire à la qualité de vie d’une personne et interférer avec les activités quotidiennes.
Les experts dépendent souvent de la thérapie cognitivo-comportementale, ou TCC, comme traitement principal pour les patients atteints de TOC. La TCC est en fait double en ce sens qu’elle aborde à la fois les actions physiques réelles d’un patient ainsi que les schémas de pensée provoquant le comportement. Généralement, un patient est confronté à une situation qui provoquerait normalement une réaction obsessionnelle particulière et on lui demande de s’abstenir consciemment d’effectuer cette action. Par exemple, si une personne organise de manière obsessionnelle des objets en rangées parfaitement nettes, elle peut se voir présenter un fouillis d’objets et lui demander de s’abstenir de les ajuster de quelque manière que ce soit. La capacité de résister consciemment à la compulsion est souvent stressante, provoquant une grande agitation, mais cela est utile pour aider le patient à apprendre qu’il peut finalement contrôler le comportement particulier.
En plus de la modification du comportement, l’ajustement des processus de pensée d’une personne est également un élément nécessaire à ce type de thérapie du TOC. Plus précisément, afin de résister à un comportement compulsif particulier, un patient doit apprendre à réaligner sa façon de penser. Les experts entraînent leurs patients à reconnaître les pensées compulsives comme faisant partie de la maladie et à ignorer ces pensées ou à les remplacer par d’autres images plus positives. Par exemple, si un patient ressent le besoin de se laver immédiatement après avoir serré la main de quelqu’un, il peut être amené à imaginer que la personne porte des gants stériles ou a les mains désinfectées afin que le lavage des mains ne soit pas nécessaire.
Parfois, et surtout dans les cas graves, la thérapie du TOC implique l’utilisation de certains médicaments. Principalement, les médecins prescrivent des antidépresseurs particuliers appelés inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), qui comprennent la paroxétine, la fluoxétine et le citalopram. Dans les cas où ces médicaments ne sont pas efficaces, les experts recommandent parfois des antidépresseurs tricycliques (TCA), qui sont plus efficaces contre le TOC, mais entraînent également des effets secondaires gênants. Pour les cas les plus graves, les médecins peuvent également prescrire une faible dose de médicaments antipsychotiques. Dans de nombreux cas, la thérapie OCD la plus efficace utilise à la fois la TCC et les médicaments pour contrôler les symptômes d’un patient.
Certains experts pensent qu’une thérapie efficace contre le TOC devrait impliquer des traitements alternatifs tels que la gestion du stress et l’hypnose. Certains médecins pensent que la gestion du stress peut non seulement aider les patients à gérer l’anxiété causée par la modification du comportement, mais peut également les aider à contrôler les réactions extrêmes ou inappropriées au stress, considérées par certains comme causant ou exacerbant les symptômes du TOC. D’autres thérapeutes pensent que, dans certains cas, le TOC est causé par des souvenirs refoulés d’abus ou de traumatismes, et par conséquent, l’hypnose peut aider les patients à se souvenir et à surmonter ces souvenirs refoulés, s’attaquant ainsi au TOC à ses racines. Des études ont montré que les patients qui s’engagent dans une thérapie de relaxation ou d’hypnose pendant d’autres types de thérapie pour le TOC montrent une amélioration plus prononcée de leurs symptômes comportementaux.