La télépratique est l’utilisation de la technologie des télécommunications pour rencontrer des patients et des cliniciens. Cela peut se produire par téléphone ou à l’aide de chats textuels, de vidéoconférences et d’autres technologies qui permettent une communication à distance en temps réel. Elle est réglementée, comme les autres formes de pratique médicale, et soumise aux lois concernant la confidentialité et la sécurité des patients. Certaines disciplines médicales se prêtent bien à la télépratique, tandis que d’autres nécessitent encore des visites en personne.
Une application potentielle de cette technologie est l’orthophonie. Les orthophonistes, orthophonistes et autres professionnels de la parole peuvent accéder facilement aux patients grâce à la télépratique pour mener des séances, effectuer des évaluations et vérifier comment leurs clients se débrouillent avec un cours de thérapie. Les patients peuvent en bénéficier s’ils vivent dans des régions éloignées où les spécialistes ne sont pas disponibles ou ont des difficultés à se rendre aux rendez-vous pour d’autres raisons, comme des handicaps qui rendent les déplacements difficiles ou des horaires scolaires exigeants.
Les audiologistes profitent également de la technologie des télécommunications pour suivre leurs patients. Une autre application concerne les services de psychologie et de santé mentale, où les fournisseurs de soins peuvent rencontrer des patients grâce à des programmes de télépratique. Un fournisseur de soins peut décider de passer à la télépratique après avoir vu des patients en personne et déterminé qu’ils sont de bons candidats, ou pourrait offrir de tels rendez-vous à tous les patients, y compris les nouveaux. Cela peut également faciliter l’accès aux séances d’urgence, puisque le patient et le soignant n’ont pas besoin de se rencontrer au même endroit.
Cependant, l’utilisation de cette technologie dans les soins aux patients présente certains inconvénients. Certains prestataires de soins peuvent ne pas être en mesure d’identifier la communication non verbale, soit parce qu’ils ne sont pas sur un canal vidéo, soit parce que le langage corporel du patient peut être subtil. Cela peut être une préoccupation particulière pour les prestataires de soins de santé mentale, qui doivent prêter attention à la façon dont les patients se comportent autant qu’à la façon dont ils parlent. Un patient peut prétendre se sentir bien, mais peut avoir un langage corporel suggérant le contraire, et le thérapeute doit être en mesure de comprendre cela.
L’infrastructure de télécommunications disponible peut également être un problème. Par exemple, les patients des zones rurales peuvent ne pas disposer de l’Internet haut débit nécessaire pour les conversations vocales avec vidéo ou d’une autre technologie plus sophistiquée qu’un appel téléphonique de base. L’installation de systèmes pour gérer la télépratique peut également s’avérer coûteuse pour les fournisseurs de soins. Les informations doivent être cryptées et sécurisées pour des raisons de sécurité, et le fournisseur doit pouvoir les enregistrer pour référence future, ce qui peut nécessiter l’installation d’un système coûteux qui peut ne pas être rentabilisé dans un petit cabinet.