Une empreinte de pensée est une communication de l’esprit inconscient ou subconscient qui peut être enfouie dans des communications écrites ou verbales. Le concept de l’empreinte de la pensée a été développé par le Dr Andrew Hodges, un psychiatre qui sert de témoin expert dans les affaires pénales. Le Dr Hodges affirme que les enquêteurs criminels peuvent utiliser les informations sur les empreintes de pensée pour collecter plus d’informations sur un crime, de la même manière que les empreintes digitales et autres preuves sont utilisées.
Beaucoup d’entre nous peuvent être accusés de ne pas dire ou écrire précisément ce que nous voulons dire dans diverses circonstances. Selon le Dr Hodges, notre esprit inconscient peut encore être entendu, si quelqu’un sait quoi écouter et comment interpréter les données. En analysant les communications orales et écrites, un enquêteur pourrait potentiellement démêler les communications pour révéler les messages cachés derrière elles.
Certaines variantes de la méthode de l’empreinte de la pensée sont utilisées dans les enquêtes criminelles depuis des siècles. La plupart des interrogateurs qualifiés savent très bien lire entre les lignes pour recueillir des informations auprès de leurs sujets, et ces informations peuvent être utilisées lors de l’interrogatoire dans le but d’obtenir des aveux ou de recueillir plus d’informations. Cependant, la plupart des tribunaux reconnaissent que ces méthodes sont imparfaites et n’accepteront que des informations explicites comme preuve dans un procès pénal.
Par exemple, si un interrogateur croit sincèrement qu’un suspect a commis un meurtre, sur la base de l’interrogatoire et du comportement du sujet, l’interrogateur ne peut pas utiliser cette croyance comme témoignage devant un tribunal pénal. Cependant, si l’interrogateur peut utiliser cette croyance pour formuler soigneusement les questions et obtenir une confession, cette confession peut être utilisée devant le tribunal. Le Dr Hodges soutient que lorsque de telles croyances peuvent être étayées par des preuves d’empreintes de pensées sous forme de communication inconsciente, cela devrait être recevable.
L’analyse médico-légale de documents et de communications orales n’est pas nouvelle, bien que le Dr Hodges ait une approche unique pour une telle analyse. Sans surprise, la méthode a rencontré une certaine opposition de la part des acteurs de la justice pénale. L’identification des communications inconscientes pourrait être considérée comme une branche plutôt laineuse des sciences médico-légales, car une empreinte de pensée ne peut pas nécessairement être étayée par une confirmation indépendante et des preuves tangibles. En tant que tel, la validité de l’inclusion des empreintes de pensée dans les témoignages au procès a été remise en question.