La facilitation neuromusculaire proprioceptive est une forme d’exercice d’étirement qui utilise à la fois l’étirement et la contraction musculaire pour permettre à un muscle de s’étirer au-delà de son amplitude de mouvement habituelle. Cela se traduit par un étirement très intense et offre ainsi des avantages exceptionnels à la flexibilité d’un athlète. Les physiothérapeutes des années 1940 et 1950 ont d’abord développé le processus de facilitation neuromusculaire proprioceptive en tant que procédure de physiothérapie pour les victimes de paralysie. Depuis lors, il est devenu populaire parmi les athlètes car il peut faire beaucoup plus pour augmenter la flexibilité que les exercices d’étirement passifs traditionnels.
Afin d’effectuer une facilitation neuromusculaire proprioceptive, un athlète doit d’abord commencer un étirement traditionnel. Un entraîneur fournit ensuite une résistance contre l’étirement pendant que l’athlète contracte le muscle subissant l’étirement. Cette contraction ferait normalement bouger la partie du corps, mais la résistance fournie par l’entraîneur la maintient en place de sorte que le résultat est un étirement profond du tissu musculaire. Il y a un débat sur la durée pendant laquelle l’athlète doit contracter le muscle, mais dans la plupart des cas, cela ne devrait pas dépasser cinq ou six secondes.
Une fois que l’athlète a cessé de contracter le muscle, l’entraîneur appliquera une pression afin d’étirer le muscle au-delà de son amplitude de mouvement habituelle. La contraction précédente aura suffisamment relâché le muscle pour que le muscle s’étire maintenant plus qu’avant. Encore une fois, il y a un débat sur la durée pendant laquelle l’entraîneur doit fournir cet étirement, mais environ 30 secondes sont généralement appropriées. Une fois l’étirement terminé, l’athlète doit laisser le muscle se reposer pendant au moins 30 secondes avant de l’étirer davantage.
L’intensité de l’étirement fait qu’il est important qu’un athlète fasse preuve de prudence lorsqu’il effectue une facilitation neuromusculaire proprioceptive. Tout d’abord, il est toujours important de s’échauffer avant tout exercice d’étirement. L’échauffement augmentera la température interne du corps, y compris la température des muscles recevant l’étirement, ce qui leur permettra de s’étirer plus loin et de manière plus sûre. Au cours de la facilitation neuromusculaire proprioceptive, il est crucial qu’un athlète ne se surmène pas en contractant le muscle au-delà de ses capacités, car cela peut entraîner des lésions des tissus mous. Il est également important que l’entraîneur fournissant la résistance ait de l’expérience avec la facilitation neuromusculaire proprioceptive afin qu’il ou elle n’applique pas trop de pression et n’étire pas trop le muscle.
Il est important d’utiliser la facilitation neuromusculaire proprioceptive avec un certain niveau de prudence, mais les avantages de ce processus peuvent être d’une grande valeur pour de nombreux athlètes. Les étirements peuvent être un moyen très efficace d’améliorer les performances sportives. C’est aussi un bon moyen de protéger le corps contre les blessures.