Le 17-estradiol, également appelé E2, est une forme d’œstrogène que l’on trouve chez les hommes et les femmes. Chez une femme, il aide à maintenir des organes reproducteurs sains. Au cours du cycle menstruel, l’hormone est produite à des niveaux plus élevés pour préparer la muqueuse utérine à l’éventuelle implantation d’un embryon. Par conséquent, le lien entre l’estradiol et la ménopause est une forte baisse de la quantité de cette hormone produite par le corps. Il n’est pas nécessaire pour une femme de produire de grandes quantités d’estradiol pour maintenir un système reproducteur qui ne sera plus utilisé.
À mesure qu’une femme approche de la ménopause, son corps devient moins sensible aux hormones de reproduction. Par conséquent, les niveaux d’hormone lutéinisante et d’hormone folliculo-stimulante augmentent tous les deux afin de déclencher les mêmes effets sur l’ovaire qui se sont produits plus tôt dans sa vie. Les niveaux d’œstrone augmentent également, mais tout ce processus entraîne une baisse des niveaux d’œstradiol et de la ménopause. Les niveaux de testostérone diminuent également pendant cette période, mais l’hormone avec la baisse la plus spectaculaire est le 17-estradiol. Pour certaines femmes, cette période de diminution des taux d’œstrogènes peut commencer jusqu’à dix ans avant leurs dernières menstruations.
En raison de la forte baisse des taux d’estradiol pendant la ménopause, les femmes sont plus à risque de certains types de cancer. L’œstrogène joue un rôle dans l’absorption du calcium, de sorte que la perte de ces hormones affaiblit également les os et les dents. Les femmes pourraient remarquer un lien entre des niveaux inférieurs d’œstradiol et la ménopause lorsque leur humeur commence à changer, car des baisses d’œstrogène ont été liées à une baisse de l’humeur.
Afin d’atténuer les problèmes associés à l’œstradiol et à la ménopause, certaines femmes suivent un traitement hormonal substitutif (THS). Ces femmes prennent soit des œstrogènes seuls, soit une combinaison d’œstrogènes et de progestérone. L’administration de l’hormone peut se faire par diverses méthodes, notamment des crèmes, des pilules, des patchs, des anneaux vaginaux et des suppositoires vaginaux. Le THS aide les femmes à se débarrasser de leur muqueuse utérine, réduisant ainsi l’accumulation de cellules pouvant entraîner un cancer de l’utérus.
Bien qu’une thérapie à court terme administrant de faibles doses d’œstrogène se soit avérée efficace pour réduire les taux de cancer, améliorer la santé des os ainsi que l’humeur des femmes pendant la ménopause, il existe des risques associés au THS. Les femmes qui ne prennent que des œstrogènes et qui ont encore leur utérus peuvent en fait être plus à risque de cancer de l’endomètre. Certaines études ont trouvé des liens entre le THS et des taux plus élevés d’accidents vasculaires cérébraux et de maladies cardiaques. Pourtant, les femmes confrontées aux effets secondaires de niveaux inférieurs d’estradiol et de la ménopause pourraient vouloir discuter du THS avec leurs gynécologues pour voir si cela les aiderait.