Comment choisir les meilleures pratiques de développement communautaire ?

Les collectivités sont généralement considérées comme un bon point de mire pour le développement global et durable. Cependant, les meilleures pratiques de développement communautaire doivent tenir compte de multiples processus, procédures et précurseurs si l’on veut réussir. Certaines des pratiques les plus importantes incluent la définition précise d’une communauté, l’utilisation d’une approche ascendante, la recherche appropriée plutôt que la planification, la perception précise de la pauvreté et la prise en compte à la fois du capital social et du niveau de confiance au sein de la communauté. La participation des membres de la communauté à tous les aspects du développement est également une pratique exemplaire essentielle, bien qu’une telle participation puisse être négative si elle n’est pas suscitée et effectuée correctement. L’utilisation de certaines ou de la totalité de ces meilleures pratiques se traduit généralement par un développement communautaire autonome qui atténue le risque de dépendre de la charité.

Le développement au sein d’une communauté commence souvent par la définition de ce que l’on entend par le terme communauté lui-même. Différent de ce qu’on appelle la société et se dispensant généralement de l’association par l’emplacement géographique, les meilleures pratiques de développement communautaire définiront généralement la communauté par la population collective en développement, plutôt que ce qui est local à cette populeuse. Il est tout aussi important d’utiliser une approche ascendante, par opposition à l’approche descendante classique. Cela signifie plutôt que les gouvernements travaillent avec les gouvernements pour distribuer l’aide étrangère, mettre des bottes sur le terrain pour évaluer les besoins en interagissant avec la population est de bon augure à long terme. Comprendre les besoins de ceux qui se trouvent au bas de l’échelle économique et y répondre efficacement en allant bien au-delà de l’aide ou de la charité tend à faire avancer le processus de développement.

Inhérent à l’approche descendante et à l’aide internationale généralement associée à une telle approche est le manque de recherche des besoins à combler, mais plutôt la concentration sur la planification des besoins perçus sans vérification de leur existence ou de leur étendue. Tout aussi préjudiciable au processus, les besoins de la communauté sont rarement discutés ou abordés avec la communauté elle-même, ce qui n’entraîne aucun alignement avec les préoccupations ou les capacités de la communauté. Les pratiques de développement communautaire sont généralement plus efficaces en recherchant au sein de la communauté les besoins à traiter et en travaillant avec la communauté pour concevoir des solutions et les mettre en œuvre. Un exemple de cela serait de travailler avec la communauté pour distribuer efficacement une aide concrète, comme des moustiquaires pour lutter contre le paludisme, plutôt que de transférer des fonds d’aide étrangère par des voies bureaucratiques.

Des pratiques efficaces de développement communautaire incluront également une perception précise de la pauvreté et de ce que signifie être pauvre ou sous-développé. Les idées fausses courantes consistent à considérer les pauvres comme impuissants, incapables de gérer leur argent et dépourvus de la capacité d’améliorer leur situation. La recherche a démontré que les circonstances non développées dans de nombreux cas suscitent les caractéristiques opposées à celles des personnes en situation de pauvreté, présentant souvent des compétences supérieures en gestion de l’argent avec un budget restreint, tout en étant très ingénieuses dans leur vie quotidienne pour survivre. Reconnaître la réalité sur le terrain peut aider à puiser dans la capacité abondante au sein de la communauté pour conduire le processus de développement.

L’utilisation du capital social et la compréhension du niveau de confiance au sein de la communauté sont d’autres pratiques courantes de développement communautaire. Le capital social découle directement du niveau de confiance au sein de la communauté, la confiance étant définie comme les attentes résultant d’un comportement cohérent, honnête et fiable entre les membres de la communauté. Ainsi, la compréhension du niveau de confiance indiquera le capital social disponible qui peut être mis à profit pour accélérer le processus de développement. Bien qu’un tel capital social ne soit pas toujours une exigence, le posséder ou le cultiver peut accélérer le processus de développement et atténuer de nombreux obstacles potentiels.

Enfin, mais non des moindres, cultiver un environnement de participation est au cœur des meilleures pratiques de développement communautaire. Cela signifie l’implication directe en face à face de tous les membres de la communauté, à toutes les étapes du processus de développement, donnant leur avis, prenant des décisions et agissant en conséquence. La participation sélective ne fait qu’entraver le processus, et la nature paternaliste des approches descendantes dirigées par l’État inhibe généralement un tel processus.