L’imagerie par résonance magnétique (IRM) du sein utilise de puissants champs magnétiques pour obtenir des images des glandes mammaires. Les champs sont ensuite tournés, permettant au scanner IRM de créer des modèles tridimensionnels des glandes. Le processus est parfois facilité par un colorant qui crée un fort contraste avec les images régulières capturées par la machine, ce qui donne des visualisations plus nettes et plus discernables. Grâce à l’utilisation d’une IRM mammaire, les médecins peuvent examiner les glandes mammaires sans aucune procédure intrusive. Cela leur permet de rechercher toute irrégularité dans le sein, comme les kystes et les tumeurs.
La préparation d’une IRM du sein commence par un examen préalable approfondi de la patiente. Une entrevue est nécessaire pour déterminer les conditions médicales préexistantes ou les médicaments qui peuvent nuire à la procédure. Le patient est invité à signaler tout symptôme, ainsi que son degré et sa fréquence. Un examen initial des seins peut être effectué pour déterminer si une IRM mammaire est nécessaire ou non. Avant l’IRM mammaire, la patiente peut être invitée à jeûner jusqu’à 12 heures.
Pendant la procédure, le patient doit porter une blouse d’hôpital ample. On lui demande également d’enlever tous les bijoux et piercings sur son corps. Le patient est ensuite invité à s’allonger face contre terre sur la table d’examen. Une ouverture dans la zone de la poitrine de la table permet à ses seins de pendre en suspension, permettant l’accès aux champs rotatifs du scanner IRM.
Le technicien injecte parfois un produit de contraste dans les veines du patient afin de garantir une image nette. Les patients peuvent choisir de renoncer au colorant, car certains experts ont exprimé des inquiétudes quant aux éventuels effets secondaires nocifs de son utilisation. Les effets secondaires signalés comprennent la migraine, une altération de la perception du goût et des nausées. Dans de très rares cas, le colorant peut provoquer de l’urticaire, des douleurs thoraciques et des convulsions.
Il est demandé à la patiente d’éviter tout mouvement inutile, car tout changement de position peut fausser les images capturées par l’IRM du sein. Une fois que le technicien détermine que la position du patient est suffisamment stable, il permet au patient d’entrer dans le scanner IRM. La machine exposera ensuite le patient aux champs nécessaires pour enregistrer les images.
Les médecins examinent le modèle tridimensionnel créé par l’IRM du sein lors de l’examen, à la recherche de tout signe d’anomalie. Les anomalies détectables par IRM du sein comprennent les hématomes, les implants mammaires rompus ou endommagés et les signes de cancer du sein. Les médecins peuvent également utiliser les images pour déterminer si les irrégularités sont bénignes ou non. Les images fixes de la numérisation sont souvent numérisées et imprimées pour référence future.