Chez les patients cancéreux, les tumeurs peuvent comprimer les veines, entraînant une stase veineuse, favorisant ainsi la thrombose. La TEV contribue de manière significative à la morbidité et à la mortalité des patients cancéreux, une EP mortelle étant 3 fois plus fréquente chez les patients cancéreux que chez les patients non cancéreux [8,9].
Qu’est-ce que la thromboembolie veineuse associée au cancer ?
La thromboembolie veineuse (TEV), comprenant la thrombose veineuse profonde (TVP) et l’embolie pulmonaire (EP), est une complication fréquente chez les patients cancéreux. Le risque de développer une TEV chez ces patients est multiplié par quatre à sept par rapport aux patients non cancéreux avec une incidence rapportée allant jusqu’à 15 % par an.
Quel cancer présente le risque de thrombose le plus élevé ?
Certains cancers présentent un risque accru de caillots sanguins, notamment les cancers du pancréas, de l’estomac, du cerveau, des poumons, de l’utérus, des ovaires et des reins. Certains cancers du sang, comme le lymphome et le myélome, augmentent également le risque.
La malignité est-elle un facteur de risque de thrombose ?
Différents types de cancer comportent différents risques de TEV. Les hémopathies malignes, les cancers du poumon, du pancréas, de l’estomac, de l’intestin et du cerveau sont associés à un risque élevé de formation de caillots [16, 17], tandis que les cancers de la prostate et du sein sont associés à un faible risque de thrombose [18].
Quels cancers provoquent une embolie pulmonaire ?
Leucémie aiguë. glioblastome. cancer du rein. cancer du poumon. cancer du pancréas.
La chimiothérapie peut-elle provoquer une thrombose ?
Certains médicaments chimiothérapeutiques (et certains autres médicaments anticancéreux) peuvent également augmenter le risque de formation de caillots sanguins. Le type de caillot sanguin observé le plus souvent se produit dans les veines, causant des problèmes comme la thrombose veineuse profonde (TVP). Il s’agit généralement d’un caillot dans l’une des veines de la jambe, provoquant un gonflement et/ou une douleur dans la jambe.
Quel est le meilleur traitement pour un patient cancéreux avec thrombose ?
Les lignes directrices recommandent actuellement l’HBPM pendant 3 à 6 mois comme traitement de première ligne pour les patients atteints de TEV associée au cancer. L’anticoagulation indéfinie doit être poursuivie tant que la malignité est ressentie comme “active” ou que la chimiothérapie est en cours.
Pourquoi les patients cancéreux sont-ils plus à risque de caillots sanguins ?
Le cancer épaissit le sang, libérant des substances qui le rendent «collant» afin que les caillots se forment plus facilement, et le traitement peut exacerber le risque. Les chirurgies immobilisent les patients, la chimiothérapie enflamme les vaisseaux sanguins et les veines, et le sang se bouche avec des morceaux de cellules cancéreuses mortes.
La thrombophilie est-elle un cancer ?
La malignité est une affection thrombophilique acquise associée à un risque important de thrombose. La thromboembolie veineuse et artérielle est une complication fréquente chez les patients atteints de cancer, qui présentent également un état d’hypercoagulabilité, même en l’absence de thrombose manifeste.
Les caillots sanguins indiquent-ils un cancer ?
Environ 10 % des personnes atteintes de TVP/EP recevront un diagnostic de cancer dans les 12 mois suivant une TVP ou une EP. Dans certains cas, avec des caillots sanguins qui ne semblent pas avoir de cause connue, il peut être nécessaire de procéder à un bilan plus approfondi pour rechercher un cancer sous-jacent.