La cardioversion pour la fibrillation auriculaire est une procédure médicale que les médecins utilisent pour faire battre normalement le cœur, en particulier l’oreillette gauche du cœur. Une réaction complexe impliquant l’électricité est ce qui fait battre le cœur. Lorsque ces signaux électriques ne sont pas transmis correctement au cœur, celui-ci peut trembler au lieu de battre. Ce rythme cardiaque irrégulier peut avoir des conséquences graves pour un patient. En délivrant un choc contrôlé – cardioversion – au cœur, les médecins peuvent généralement rétablir le rythme cardiaque à un rythme sinusal normal, ou un rythme cardiaque normal, au lieu d’un tremblement.
Connaître un peu l’anatomie cardiaque est utile pour comprendre l’utilisation de la cardioversion pour la fibrillation auriculaire. Pensez au cœur comme un cercle divisé en quatre morceaux égaux, et chaque morceau est une chambre. La chambre supérieure gauche s’appelle l’oreillette gauche. Le sang fraîchement oxygéné des poumons arrive dans l’oreillette gauche et est pompé à travers la chambre suivante, le ventricule gauche, qui se trouve directement sous l’oreillette gauche. De là, le sang est pompé dans le reste du corps.
Si l’oreillette gauche tremble au lieu de battre, le sang n’est pas bien pompé vers le reste du corps, provoquant des étourdissements et une faiblesse. C’est la fibrillation auriculaire. Lorsque le sang ne bouge pas de l’oreillette gauche tremblante, il a tendance à coaguler. Lorsque l’oreillette gauche recommence à battre correctement, ce caillot peut être pompé dans le cerveau et provoquer un accident vasculaire cérébral. Pour éviter cela, les médecins veulent que le cœur batte normalement dès que possible ; pour ce faire, ils utilisent la cardioversion électrique.
Dans la cardioversion pour la fibrillation auriculaire, la plupart des médecins utilisent des médicaments pour anesthésier le patient, car la procédure est inconfortable. Un électrocardiographe (ECG ou ECG) est utilisé pour surveiller le cœur, et la pression artérielle et la respiration sont également surveillées. Le médecin peut utiliser un échocardiogramme transœsophagien (ETO), une échographie du cœur, pour voir si des caillots sanguins se sont formés. De nombreux patients reçoivent un médicament anti-coagulant dès qu’une fibrillation auriculaire est détectée pour empêcher la formation de caillots.
La cardioversion pour la fibrillation auriculaire se fait en milieu hospitalier, en cas de complications. Le médecin, souvent un cardiologue, utilise des patchs ou des palettes appliqués directement sur la poitrine pour envoyer un courant électrique au cœur. Deux ou trois chocs sont parfois nécessaires pour ramener le rythme cardiaque à la normale. Une fois que le rythme est revenu à la normale, un patient est surveillé jusqu’à ce que le médicament administré commence à se dissiper. Le cœur du patient est surveillé en permanence pendant cette période de récupération pour s’assurer que le rythme reste normal.
Dans 90 % des cas, la cardioversion réussit à rétablir un rythme sinusal normal. De nombreux patients connaîtront des épisodes répétés de fibrillation auriculaire et peuvent avoir besoin de plusieurs cardioversions. Des médicaments ou un stimulateur cardiaque peuvent également être nécessaires pour aider à contrôler la fibrillation auriculaire.