Dans les cas de garde d’enfants et de tutelle, l’intérêt supérieur de l’enfant est déterminé en examinant un certain nombre de facteurs et en déterminant qui est le plus susceptible de répondre aux besoins physiques et émotionnels de l’enfant. Les tribunaux ont souvent une liste de contrôle à parcourir, garantissant la couverture de sujets de préoccupation spécifiques, et l’évaluation peut impliquer la participation de personnes telles que les parents et l’enfant, ainsi que des travailleurs sociaux, des enseignants et d’autres personnes intéressées par l’affaire. L’objectif est de placer l’enfant dans la meilleure position possible pour le bonheur et le succès futurs.
Habituellement, les souhaits et les préoccupations exprimés par l’enfant sont pris en compte, en particulier dans le cas d’enfants plus âgés ayant la capacité émotionnelle de comprendre les répercussions de leurs décisions. Bien qu’ils ne soient pas considérés légalement capables de faire des choix pour eux-mêmes, ils peuvent toujours avoir une voix. Un enfant qui exprime un fort désir de rester avec un parent en particulier ou de rester dans un district scolaire donné sera considéré. L’avis des parents et du tuteur est également pris en compte lorsqu’on pense à l’intérêt supérieur de l’enfant. Un parent peut faire valoir qu’il serait préférable de garder l’enfant avec l’autre parent, par exemple, compte tenu des préoccupations concernant l’école et d’autres questions.
Les besoins de l’enfant sont un autre facteur important. Le tribunal peut réfléchir à la possibilité d’activités parascolaires et d’autres événements, et à la manière dont le logement pourrait avoir un impact sur la poursuite d’activités sociales et parascolaires. Un enfant contraint de changer de district scolaire peut ressentir une détresse émotionnelle, et un enfant peut également avoir d’autres besoins tels que des rendez-vous médicaux réguliers, des cours particuliers, etc. qui pourraient être plus facilement satisfaits par une personne que par une autre.
La capacité de fournir des soins est une autre question, parfois controversée. Les tribunaux peuvent se sentir plus à l’aise de confier un enfant à un parent ou à un tuteur qui a un emploi et une vie familiale stables et la capacité d’interagir régulièrement avec l’enfant. Les parents handicapés peuvent trouver difficile de faire valoir qu’ils ont la capacité de fournir des soins si un parent ou un tuteur non handicapé est disponible comme alternative. De même, les étudiants, les personnes ayant des horaires de travail impairs et les personnes qui doivent voyager peuvent être désavantagés lorsque des décisions concernant l’intérêt supérieur de l’enfant sont prises.
Le préjudice est un autre facteur évalué lorsque l’on pense à l’intérêt supérieur de l’enfant. Si un enfant a des antécédents de maltraitance ou s’il y a des inquiétudes quant à un potentiel de maltraitance, il s’agit d’une considération importante. Les enfants qui expriment des craintes ou des inquiétudes à l’idée d’être placés avec quelqu’un seront évalués pour voir si un placement différent serait dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Le tribunal ne veut pas placer un enfant dans une situation instable, abusive ou potentiellement dangereuse.