Les personnes qui fournissent des services de soins à ceux qui ne peuvent pas s’occuper d’eux-mêmes ont souvent besoin d’aide et de soutien s’ils veulent accomplir leur travail sans éprouver d’épuisement professionnel. Pour cette raison, il est important que les aidants de tous types se familiarisent avec l’éventail des services de soutien que l’on trouve dans la communauté et les utilisent régulièrement. Même les petites communautés ont tendance à avoir certaines formes d’aide aux soignants qui peuvent permettre au soignant le plus dévoué d’avoir un moment de répit occasionnel.
L’une des principales formes d’aide aux soignants se présente sous la forme de services de transport. De nombreuses organisations civiques et confessionnelles aident à amener le patient à des visites chez le médecin, ou même à de courtes sorties supervisées, comme à un repas-partage à l’église ou à un service de culte en milieu de semaine. Cela peut permettre au soignant de s’éloigner un peu du patient, même si ce temps n’est que d’environ une heure. En conséquence, le patient et le soignant sont moins susceptibles de se lasser l’un de l’autre et de devenir fâchés et irritables.
Les services alimentaires sont une autre forme d’aide aux aidants naturels qui peut faire une énorme différence dans la tâche d’aidant. Certains organismes communautaires peuvent s’arranger pour fournir un repas par jour au patient, ce qui permet effectivement au soignant de passer moins de temps dans la cuisine et plus de temps à s’occuper d’autres nécessités. Cette pause dans la cuisine aide non seulement à rendre l’horaire quotidien du soignant un peu moins chargé, mais permet également au patient de profiter des aliments cuisinés par plus d’une personne.
Le soulagement des soignants peut également prendre la forme d’une liste rotative de personnes qui arrivent tous les deux jours pour passer une heure ou deux avec le patient. Cela libère le soignant pour s’occuper d’autres tâches, tout en offrant au patient la possibilité de rendre visite à quelqu’un d’autre que le soignant. Ces heures libres chaque semaine peuvent faire la différence entre l’épuisement professionnel des soignants et la possibilité de poursuivre le travail avec optimisme et détermination.
Il existe plusieurs endroits où chercher de l’aide pour les soignants. La première consiste à passer par des agences gouvernementales locales qui peuvent aider les patients alités ou organiser la participation à des programmes de repas. Les lieux de culte locaux offrent souvent des ministères qui peuvent aider à répondre aux besoins de transport. S’il y a des membres de la famille ou des proches du patient vivant à proximité, n’hésitez pas à les impliquer d’une manière ou d’une autre dans le processus de prestation de soins. Surtout, rappelez-vous que vous n’êtes qu’humain et que vous ne pouvez pas tout faire vous-même.
L’un des pièges dans lesquels tombent de nombreux soignants est de croire qu’en acceptant de l’aide, ils ne font pas correctement leur travail. Cependant, le fait est que même le soignant le plus dévoué ne peut répondre à tous les besoins d’un patient. Ne pas le reconnaître et accepter le soutien des soignants de temps en temps contribue grandement à atténuer les sentiments d’incompétence et de frustration qui accompagnent souvent le fait d’essayer de tout faire tout le temps.
En acceptant l’aide d’un soignant, le patient et le soignant en bénéficient. Le niveau de stress de la prestation de soins est réduit au minimum, ce qui permet au soignant de rester efficace et concentré lorsqu’il est activement engagé dans le processus de prestation de soins. Le patient a la possibilité de voir d’autres visages, ce qui peut souvent aider à atténuer le niveau de frustration ou tout sentiment d’être un fardeau pour le soignant principal. En bref, demander l’aide d’un soignant est une situation gagnante pour toutes les personnes impliquées.