La violence domestique peut se référer à la violence physique, émotionnelle et mentale infligée par les membres du ménage d’une personne les uns envers les autres. Le scénario le plus courant implique qu’un mari ou un père inflige un préjudice à son épouse ou à ses enfants, bien que n’importe quel membre de la famille puisse être une victime ou un délinquant. La plupart des cas d’abus ne sont pas isolés; au contraire, les incidents se reproduisent à maintes reprises si l’on ne demande pas d’aide en cas de violence domestique. Il existe de nombreuses ressources différentes disponibles pour l’aide et la prévention de la violence domestique, y compris les ordonnances d’éloignement, les arrangements de garde protectrice, les refuges pour les membres de la famille battus, le conseil matrimonial et familial et la thérapie de groupe.
Un membre de la famille qui a subi des abus doit appeler immédiatement la police locale ou un numéro d’intervention d’urgence. La police peut fournir une aide directe et urgente en matière de violence domestique en rassemblant les faits sur un incident, en retirant l’agresseur de la situation, en appelant les services médicaux si nécessaire et en lançant un plan pour protéger les victimes contre de futures attaques. Les personnes peuvent demander de l’aide à la police pour déposer des ordonnances d’interdiction temporaires qui empêchent les agresseurs d’entrer en contact avec elles. Lorsque les affaires de violence domestique sont jugées, les juges attribuent souvent des peines de prison ou des ordonnances restrictives plus strictes aux criminels pour aider davantage à protéger une famille.
Les enfants qui ont été maltraités peuvent être placés en détention préventive par des organisations au sein d’un gouvernement d’État ou fédéral. Les juges doivent déterminer s’il convient ou non de remettre les enfants à l’un ou aux deux parents en fonction des antécédents, d’un examen critique de leur santé et de leur sécurité et des résultats des poursuites pénales impliquant les parents. Certains enfants sont placés dans des foyers d’accueil temporaires ou permanents pour les protéger contre de futurs cas d’abus.
Les hommes et les femmes qui ont été battus ou maltraités émotionnellement par leur conjoint peuvent trouver refuge dans des refuges communautaires. De nombreuses organisations à but non lucratif et groupes de défense offrent une aide en matière de violence domestique sous la forme d’un logement surveillé, de soins médicaux, de conseils et d’une aide à l’emploi. Les personnes maltraitées ont la possibilité de se rétablir dans un environnement sûr, d’apprendre des stratégies pour éviter les situations dangereuses, de trouver et de conserver un emploi et de prendre soin de leurs enfants. Les victimes sont en mesure de reprendre le contrôle de leur vie afin qu’elles puissent apprendre à vivre de manière indépendante et à l’abri de tout danger.
De nombreuses personnes recherchent de l’aide en matière de violence domestique auprès de conseillers et de groupes de soutien spécialement formés. Les conseillers familiaux et conjugaux peuvent aider les individus à apprendre à mieux communiquer et à éviter les tendances violentes. Lorsque l’alcoolisme ou la maladie mentale est soupçonné d’être une cause sous-jacente d’un comportement violent, un psychologue peut recommander un traitement dans un établissement hospitalier ou ambulatoire. Les personnes qui suivent une thérapie de groupe ont la possibilité de discuter de leurs expériences et de leurs espoirs avec d’autres victimes afin qu’elles puissent s’entraider à traverser des moments difficiles.