Le gun jumping est une stratégie qui consiste à tenter d’échanger des titres en utilisant des informations qui n’ont pas été rendues publiques. Le plus souvent, le terme est appliqué aux tentatives d’obtenir des commandes pour une nouvelle émission de titres avant qu’elle n’ait été correctement enregistrée auprès de l’organisme de réglementation qui supervise les transactions d’investissement dans ce pays d’origine. Dans de nombreux pays, la pratique du gun jumping est illégale.
Afin de s’assurer que les investisseurs ont accès à toutes les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée sur l’achat d’investissements, de nombreux pays exigent que les sociétés dont le siège social se trouve sur leur territoire soumettent un prospectus à un organisme de réglementation qui supervise le processus d’investissement au sein de chaque individu. de campagne. L’agence est généralement chargée de vérifier que la société peut légalement émettre ces actions et que ces actions bénéficient d’un soutien adéquat des actifs de la société émettrice. Si les détails du prospectus et l’enquête de l’organisme de réglementation sont suffisants pour étayer l’émission légale des actions, la nouvelle émission est approuvée par l’organisme de réglementation et est considérée comme enregistrée. Si l’émetteur tente de solliciter des ordres sur ces actions avant que l’organisme de réglementation n’ait accordé l’enregistrement, il y a alors échange d’armes.
Il est important de noter qu’il existe une différence entre la publicité préalable de l’offre imminente de la nouvelle émission et l’acte de solliciter les acheteurs de ces actions avant l’offre publique. De nombreuses entreprises feront connaître leur intention de créer et de libérer de nouvelles actions, souvent au moyen d’un communiqué de presse, ainsi que d’une notification préalable aux personnes et autres entités qui ont déjà un intérêt dans l’entreprise. Tant que cette publicité n’inclut aucune tentative d’inciter les investisseurs à tenter d’acheter des actions jusqu’à ce que l’émission soit approuvée par l’autorité compétente et que l’offre publique initiale ait lieu, le gun jumping n’a pas eu lieu.
Les pénalités pour les sauts d’armes varient d’un pays à l’autre. Dans certains cas, un organisme de réglementation peut retarder l’offre publique initiale proposée s’il existe des preuves que la société émettrice s’est livrée à des échanges d’armes. Parallèlement à ce blocage de l’introduction en bourse, des amendes peuvent également être infligées à la société émettrice. Jusqu’à ce que la récompense pour le saut d’armes ait été rendue, l’offre publique d’actions ne peut avoir lieu.
Prendre des mesures contre le gun jumping aide les investisseurs de deux manières importantes. Premièrement, exiger qu’aucune action ne soit achetée avant l’introduction en bourse garantit que tous les investisseurs ont une chance égale d’envisager l’achat des actions. En outre, cette approche permet également aux investisseurs potentiels d’avoir toutes les informations pertinentes concernant l’émission d’actions, la société émettrice et tout autre détail important à portée de main avant de s’engager dans un achat.