Le taux de combustion fait référence au rythme auquel une entreprise utilise les fonds investis dans l’entreprise par les investisseurs. Également appelés taux de combustion, les taux de combustion varient d’une situation commerciale à l’autre et peuvent être influencés par des facteurs tels que la stratégie d’exploitation du propriétaire de l’entreprise, le coût des matières premières et la rapidité avec laquelle l’entreprise peut commencer à générer des revenus à partir de son efforts de production. Idéalement, les entreprises sont en mesure d’établir un taux de combustion qui permet à l’argent investi de mener l’opération jusqu’à l’affichage du premier bénéfice.
Le burn rate est souvent compris comme un cash-flow négatif. En effet, dans les premiers stades de l’entreprise, de l’argent est dépensé, mais aucun argent ne rentre. Lorsque l’entreprise commence à vendre des produits, le taux de ce flux de trésorerie négatif est impacté, car les premiers revenus des ventes aident pour compenser la ponction sur les fonds apportés par les actionnaires. Ce n’est qu’une fois que l’entreprise a grandi au point de fonctionner uniquement sur les revenus provenant de la vente de produits que cette situation de trésorerie négative cesse d’exister.
Lors du démarrage d’une nouvelle entreprise, l’un des facteurs les plus importants est de déterminer le capital nécessaire pour gérer les coûts de démarrage et poursuivre l’exploitation au fur et à mesure qu’elle commence à produire des biens ou des services et à se connecter avec les consommateurs. Dans des circonstances idéales, le propriétaire de l’entreprise peut obtenir suffisamment de fonds auprès de plusieurs investisseurs pour permettre à l’entreprise de s’établir et d’atteindre un point où elle commence à générer des bénéfices. Selon le modèle d’entreprise et le type de produits fabriqués, les investisseurs peuvent ne pas avoir besoin de fournir un financement de plus de deux ans. Avec des opérations commerciales plus complexes, il peut s’écouler plusieurs années avant que l’entreprise ne soit en mesure de générer suffisamment de revenus pour devenir autonome et générer des bénéfices.
Dans le cadre du processus de planification, les propriétaires d’entreprise doivent aller au-delà de la simple détermination du capital nécessaire pour lancer l’entreprise et la maintenir en activité jusqu’à ce qu’elle devienne rentable. Il est également nécessaire de définir à quelle vitesse ces réserves de liquidités provenant des investissements des actionnaires seront consommées. Cela implique la réalisation d’une analyse du taux d’épuisement afin de créer un calendrier réaliste pour l’utilisation de ce capital. Sans une sorte d’approche budgétisée pour gérer le taux d’épuisement, il y a de fortes chances que les fonds disponibles soient consommés beaucoup plus rapidement que nécessaire, une partie de cette consommation étant consacrée à des dépenses qui auraient pu être évitées. Si le capital est brûlé ou consommé à un rythme qui dépasse les progrès vers l’autosuffisance, l’entreprise doit soit chercher des fonds supplémentaires pour continuer, soit fermer ses portes pour toujours.