De nombreux peuples du Pacifique occidental chassent les dugongs, grands mammifères marins apparentés au lamantin. Pour fournir une aide surnaturelle dans la capture des animaux souvent insaisissables, les peuples des îles du détroit de Torres et certains groupes Kiwai sur la côte sud de la Nouvelle-Guinée, ont autrefois créé des charmes de chasse au dugong.
Les humains mangent-ils des dugongs ?
Le dugong était une source précieuse d’huile, de peau et de viande, et le charbon de bois de leurs os était utilisé dans le raffinage du sucre. La pratique a été interdite en 1965, à l’exception d’une prise limitée par les Australiens indigènes, qui utilisaient les dugongs comme source de nourriture depuis avant l’arrivée des colons européens.
Pourquoi les dugongs sont-ils en danger ?
Les dugongs sont menacés par la perte ou la dégradation de l’habitat des herbiers marins en raison du développement côtier ou des activités industrielles qui causent la pollution de l’eau. Cela rend la conservation de leur habitat marin en eau peu profonde très importante. Ils deviennent également souvent victimes de prises accessoires, l’enchevêtrement accidentel dans les filets de pêche.
Les dugongs sont-ils chassés ?
Menaces et statut Historiquement, les dugongs étaient probablement chassés presque partout dans leur aire de répartition pour la viande et l’huile, mais maintenant, dans la plupart des pays, cette pratique est illégale (bien qu’elle se produise encore couramment). La chasse remonte à au moins 6 000 ans dans la région arabe et 4 000 ans dans le détroit de Torres.
Les aborigènes mangent-ils du dugong ?
Les lois australiennes sur la chasse traditionnelle donnent aux aborigènes et aux habitants de l’île du détroit de Torres le droit de chasser le dugong, la tortue de mer et d’autres espèces protégées ou en voie de disparition pour leurs besoins personnels, domestiques ou communautaires non commerciaux.