Que dois-je faire si je suis victime de violence ?

Si une personne est victime de violence, elle peut être confuse ou embarrassée par ce qui s’est passé. Une victime de violence perd souvent la possibilité pour la police de procéder à une arrestation en changeant immédiatement une scène de crime. Il existe plusieurs lignes directrices simples à garder à l’esprit qui peuvent aider à traverser les conséquences difficiles d’une expérience violente.
Quel que soit le type de violence, la première chose à faire après un incident violent est d’appeler la police. Si quelqu’un a été victime d’une agression dans la rue ou d’un détournement de voiture, trouvez le lieu public le plus proche et demandez à quelqu’un d’appeler le 911. Si vous êtes chez vous, appelez simplement, si vous pouvez le faire en toute sécurité.

Dans la mesure du possible, indiquez son nom complet et son emplacement. Si quelqu’un est confus, demandez à quelqu’un d’autre à la maison ou dans un lieu public de fournir cette information. Une victime de violence peut avoir peur des autres à cause de ce qui vient de se passer. En général, cependant, la plupart des gens sont plus que disposés à aider quelqu’un qui vient d’être blessé. Ainsi, compter sur les autres peut vous aider à vous rendre aux autorités ou à un hôpital au besoin.

Il est important pour une victime de violence de rester près d’une scène de crime. Si on est chez soi, on doit y rester. Si l’on n’est pas chez soi et qu’il n’y a aucun danger à rester sur le lieu du crime, on doit rester à proximité. Cela permettra aux enquêteurs médico-légaux d’identifier la scène du crime et de recueillir des preuves potentielles contre un suspect.

Il est particulièrement important, lorsque cela est possible, de rester dans les mêmes vêtements. Cela peut être très difficile pour une victime de violence qui a été agressée sexuellement. La plupart des victimes de viol veulent immédiatement se doucher et se débarrasser des vêtements qu’elles portaient. Cependant, bien que le processus d’examen après un viol soit émotionnellement difficile, un médecin effectuant un tel examen peut tirer beaucoup plus d’informations du corps de la victime qu’ailleurs. Une fois l’examen physique terminé, la victime de violence comme le viol a généralement la possibilité de prendre une douche et de changer de vêtements, car les vêtements seront souvent retenus comme preuve.

Souvent, une victime de violence peut hésiter à signaler un incident. C’est particulièrement le cas lorsqu’une personne a été abusée par un conjoint, un membre de la famille ou a été victime d’un viol. Souvent, une victime de violence ne signale pas un crime parce que l’agresseur peut l’avoir menacée. Généralement, un attaquant ne peut mettre à exécution aucune menace. Bien que ce soit une période de grande peur et de choc, la victime de la violence a tendance à mieux s’en sortir psychologiquement si elle peut voir un agresseur arrêté.

Pour les enfants ou les adolescents victimes de violence à la maison, il est probablement préférable de se rendre dans un endroit sûr avant de signaler un agresseur qui est un membre de la famille. Le meilleur endroit pour le faire est dans une école ou un hôpital. Cependant, on peut aussi signaler la violence au foyer à un membre du clergé ou à un conseiller. Un incident violent doit être signalé dès que possible, à partir d’un endroit sûr. On peut également envisager de se rendre chez un ami ou un membre de la famille en qui on a confiance et d’appeler la police.

Pour un conjoint victime de violence, la sécurité personnelle est la première préoccupation. Ne signalez pas un incident violent où l’on peut être entendu. De même, ne signalez pas l’incident à la famille du conjoint violent. Communiquez avec un ami, un voisin ou votre propre famille avant de faire un rapport. De plus, si possible, emmenez les enfants à risque avec un.

Une victime de violence a les meilleures chances d’obtenir justice au sens juridique en se présentant à la police dès que possible et en faisant le moins possible pour modifier les vêtements ou la scène d’un crime. Son propre corps est en quelque sorte une scène de crime, jusqu’à ce que les médecins puissent procéder à un examen et enregistrer les résultats.

Cette collecte d’informations peut être très difficile à passer lorsqu’on vient de subir des violences. Si possible, demandez à ce que des amis ou des membres de la famille en qui vous avez confiance soient appelés à être présents et à offrir votre soutien. Aussi, sachez que l’on peut demander des pauses lors d’un long examen physique. Endurer un examen, bien que difficile, peut aider à garantir que l’on n’est plus une victime de violence, mais plutôt une voix forte et autonome pour la justice.