Le terme « mauvaise gueule » fait référence au fait de dire du mal d’une autre personne, impliquant généralement que cela a été fait à l’insu de cette personne et impliquant souvent que l’orateur n’était pas véridique. Cette phrase est un idiome, qui est une phrase qui a un sens différent de son sens littéral. Dans ce cas, cela fait référence aux mots qui sortent de la bouche d’une personne comme étant mauvais, et non pas que la bouche réelle d’une personne est mauvaise – en effet, une personne avec de belles lèvres et des dents parfaites peut “bâcler” quelqu’un d’autre en racontant d’horribles mensonges à propos de lui ou elle.
Bien que certaines personnes puissent considérer qu’il s’agit d’une « mauvaise gueule » même si l’orateur a dit la vérité, comme révéler un secret sur quelqu’un, cette expression fait généralement référence à des mensonges, des demi-vérités ou des exagérations. Il fait souvent référence à des cas où le locuteur l’a fait pour des raisons sociales, telles que pour affecter la façon dont les autres perçoivent la personne qui a été « malmenée ». Faire cela à l’insu de la personne – ou en dehors de sa présence – empêche cette personne de contester les déclarations de l’orateur.
Même si “mauvaise gueule” fait référence à l’orateur dénigrant quelqu’un d’autre, l’expression est généralement destinée à critiquer l’orateur pour le faire. Pour cette raison, il est peu probable qu’une personne dise qu’elle a « mal parlé » de quelqu’un d’autre. Au lieu de cela, il est plus probable que la personne qui a été dénigrée accuse le locuteur de le « maudire ». Quelqu’un d’autre pourrait également accuser le locuteur de « mal parler » ou demander pourquoi il l’a fait.
Cette expression est probablement dérivée d’un idiome dans les langues antillaises et africaines, dans lequel “la mauvaise gueule” consiste à maudire quelqu’un. « Bad mouth » est utilisé en anglais depuis le début du XXe siècle. On pense qu’il a été utilisé pour la première fois aux États-Unis chez les personnes d’ascendance africaine.
Tous les cas de choses moins que favorables dites à propos d’une personne ne relèvent pas de la définition habituelle de « mauvaise gueule ». Par exemple, quelqu’un signalant l’activité illégale d’une autre personne ou d’autres types d’infractions aux règles ne serait pas considéré comme ayant « insulté » cette personne selon la définition commune. Les déclarations qui n’affectent pas le statut social d’une personne ou la perception que les autres ont d’elle ne tomberaient pas non plus dans cette catégorie, selon l’usage habituel de l’expression.