Le concept de composants abiotiques est généralement utilisé dans le domaine de l’écologie. Contrairement aux composants biotiques, qui sont des organismes vivants, les composants abiotiques sont les facteurs présents qui ne sont pas vivants, mais qui ont pourtant un effet sur la vie. Les exemples incluent la température, le sol et l’eau, qui sont tous des facteurs qui ne sont pas vivants. Les changements dans les composants abiotiques peuvent profiter aux organismes vivants ou être préjudiciables à leur survie. En règle générale, une liste de composants abiotiques comprend les facteurs climatiques, le sol, les caractéristiques topographiques et l’eau.
Le climat en tant que facteur abiotique englobe de nombreuses caractéristiques physiques. La température est une composante abiotique, car elle change à la fois selon l’emplacement géographique et selon la saison. Les organismes vivants doivent s’adapter aux températures dans la zone où ils vivent et être capables de survivre ou de se reproduire grâce aux changements de température. Un exemple de plante s’adaptant aux chutes de température saisonnières pendant l’hiver est le pêcher, dont les graines ne commencent à se transformer en nouveaux pêchers qu’après avoir ressenti une période de froid. Cela aide la graine à savoir quand la période froide et dangereuse de germination est terminée et que le printemps est arrivé.
Les gaz atmosphériques sont un autre facteur abiotique potentiel, qui peut être moins variable dans de nombreux écosystèmes que la température, mais constitue une partie importante de l’environnement pour les organismes. Cela peut inclure des bactéries, qui peuvent ou non être capables de prospérer dans des environnements riches en oxygène. Le vent est un autre facteur climatique abiotique, car il aide les graines à se propager à partir d’un arbre et, lorsqu’il est intense, peut rendre un environnement inadapté à certains types de plantes qui ne sont pas assez robustes pour y résister. La lumière est un facteur abiotique important pour la grande majorité des organismes vivants. Les humains, par exemple, développent des anomalies osseuses s’ils ne reçoivent pas assez de lumière, dans une condition appelée rachitisme, qui est un manque de vitamine d, que les humains fabriquent en s’exposant au soleil.
L’eau est une autre composante abiotique essentielle des écosystèmes, car sa disponibilité définit les animaux et les plantes qui peuvent vivre dans un certain environnement. Les nénuphars, par exemple, ne peuvent pas vivre sans beaucoup d’eau, tandis que les cactus peuvent survivre dans des endroits avec peu d’eau. Le sol est un composant abiotique majeur car il contient des nutriments pour les plantes et un endroit sûr pour s’enraciner. L’acidité ou l’alcalinité du sol peut empêcher la croissance de certaines plantes, tout comme le drainage de l’eau et la quantité d’air que le sol peut retenir entre les grains.
Les caractéristiques topographiques d’un environnement aident également à dicter les types de vie qui peuvent vivre dans cet environnement. Différentes plantes et animaux vivent à différentes hauteurs au-dessus du niveau de la mer, et les terres fortement inclinées peuvent perdre de l’eau plus rapidement que les terres plus plates. Les terres faisant face au soleil reçoivent plus de chaleur et de lumière que les terres à l’ombre, et les terres rocheuses ont peu de sol pour que les plantes poussent.