Que sont les fausses allégations?

Les faux sinistres sont liés aux polices d’assurance et surviennent lorsqu’un assuré tente de bénéficier d’une police d’assurance de manière frauduleuse. Ces fausses déclarations peuvent être exagérées au-delà des faits, ou elles peuvent être frauduleuses dans leur intégralité. Habituellement, les assurés voient une réclamation d’assurance valide comme une opportunité de gagner plus d’argent ou de bénéficier d’autres moyens matériels de la compagnie d’assurance.

Un exemple d’une situation qui peut donner lieu à de fausses réclamations est lorsqu’il y a une catastrophe naturelle mineure, comme un ouragan. Un propriétaire peut voir un tel événement comme une opportunité d’obtenir qu’une compagnie d’assurance répare un toit qui fuit, ce qui peut être une condition préexistante qu’il n’a pas révélée à la compagnie d’assurance avant d’obtenir une assurance habitation. Dans une telle situation, la compagnie d’assurance peut n’avoir aucun moyen de savoir que la fuite dans le toit n’est pas le résultat direct de l’ouragan. Si la compagnie d’assurance répare le toit, le propriétaire a fait une fausse réclamation.

Les cas de faux sinistres sont nombreux et sont en partie responsables des primes d’assurance élevées. Les compagnies d’assurance savent que certaines fausses réclamations passeront malgré leurs meilleurs efforts pour mettre fin à ces activités illégales, elles compensent donc en facturant des primes plus élevées. Il existe cependant un plafond sur les tarifs maximaux qu’ils peuvent facturer à leurs clients, qui est dicté par les dispositions de la loi en la matière.

Outre les fausses réclamations des propriétaires, ces réclamations frauduleuses s’appliquent également à l’assurance automobile. Certains automobilistes se livrent délibérément à des tactiques susceptibles de compromettre leurs véhicules afin de pouvoir bénéficier de fausses réclamations d’assurance. Ces tactiques peuvent être très subtiles, comme appuyer sur le frein de manière à ce que la personne qui suit le véhicule le heurte. Le conducteur peut alors rejeter la faute sur le conducteur de la voiture qui le suit, qui peut ne pas se rendre compte qu’il a été manipulé. Le conducteur qui a percuté le véhicule peut n’avoir d’autre choix que de contacter sa compagnie d’assurance pour réparer le véhicule de l’autre conducteur, qui peut avoir d’autres défauts qui seront attribués à la collision.

Dans le même sens, les fausses réclamations d’assurance maladie coûtent également cher aux compagnies d’assurance. Par exemple, le même conducteur qui a manipulé l’autre conducteur pour qu’il heurte sa voiture peut prétendre avoir subi un coup de fouet cervical à la suite de la collision. Une telle réclamation peut être fausse et la compagnie d’assurance sera obligée d’indemniser le conducteur.