Parmi les nombreux types de cancer affectant les femmes, le cancer du sein est le plus répandu et touche plus d’un million de femmes chaque année. Les chercheurs continuent d’étudier les facteurs qui pourraient prévenir ou traiter cette maladie accablante, notamment le lien entre la vitamine D et le cancer du sein. D’autres études sont nécessaires pour déterminer si la vitamine D peut être utilisée avec succès pour prévenir le cancer du sein, mais il existe des preuves suggérant qu’elle peut être utile dans le traitement du cancer du sein.
La vitamine D n’est en fait pas une vitamine mais un groupe de prohormones liposolubles. Les humains acquièrent de la vitamine D par l’absorption de la lumière du soleil, c’est pourquoi les carences sont plus susceptibles de se produire pendant les mois d’hiver, lorsque les gens sont moins susceptibles d’être à l’extérieur et plus susceptibles de porter plus de vêtements. Une petite quantité de vitamine D peut être obtenue naturellement grâce à certains aliments tels que les poissons gras et les œufs, mais les sources les plus courantes de vitamine D sont les aliments enrichis tels que le lait, les jus, le pain et les céréales.
Les effets positifs de la vitamine D sur le corps comprennent l’amélioration de la fonction immunitaire, la réduction de l’inflammation, l’amélioration de la force musculaire et l’aide à l’absorption du calcium, c’est pourquoi les aliments riches en calcium sont souvent enrichis en vitamine D. Des compléments alimentaires sont également disponibles, mais le le risque de niveaux toxiques de vitamine D augmente avec une consommation excessive de suppléments. Une surdose de vitamine D peut entraîner des problèmes cardiaques, une fonction mentale réduite, des douleurs, de la fièvre, de la soif, des vomissements et une perte de poids.
Le calcitrol, la forme la plus active de vitamine D, aide à réduire la croissance des cellules cancéreuses du sein. C’est une bonne nouvelle pour lier la vitamine D et le traitement du cancer du sein, car elle favorise la mort des cellules cancéreuses et empêche les substances cancéreuses d’envoyer des signaux aux cellules. Il a été constaté que le traitement de patientes atteintes d’un cancer du sein et présentant une carence en vitamine D pourrait augmenter les récepteurs de la vitamine D dans le corps, entraînant ainsi une croissance tumorale plus lente et une rémission plus longue.
Il n’est pas clair comment la vitamine D peut jouer un rôle définitif dans la prévention du cancer du sein. Une étude a révélé que les suppléments de calcium et de vitamine D n’avaient pas plus d’effet sur le risque de cancer du sein que les suppléments placebo. Des études sur les femmes ménopausées n’ont également trouvé aucun lien substantiel entre la vitamine D et la prévention du cancer du sein.
Il a été prouvé que les suppléments contenant de la vitamine D peuvent réduire le risque de cancer chez les femmes ménopausées, mais ces études se sont principalement concentrées sur la perte osseuse, et non sur le cancer. Il n’était pas clair si la vitamine D était un facteur déterminant dans la prévention du cancer, et l’étude n’a pas établi de lien spécifique entre la vitamine D et le cancer du sein. Il y a eu de l’optimisme quant au lien entre la vitamine D et le cancer du sein, mais il semble que les cellules cancéreuses doivent exister en premier lieu avant que les effets positifs puissent avoir lieu. Plus d’informations sont nécessaires pour déterminer l’importance de la vitamine D et de la prévention du cancer du sein, mais en raison de sa capacité à ralentir et à tuer les cellules cancéreuses existantes, la vitamine D pourrait devenir un élément important du traitement du cancer du sein.