Quel est le lien entre l’exercice et l’hypoxie ?

Exercice physique et hypoxie sont souvent liés pour des raisons liées à l’altitude. L’hypoxie est une condition dans laquelle le cerveau est privé d’oxygène pendant un certain temps. Cela peut être un effet secondaire d’un exercice intense dans un environnement à haute altitude, dans lequel il y a moins d’oxygène disponible dans l’atmosphère qu’à des altitudes plus basses.
L’hypoxie peut survenir chaque fois que l’apport d’oxygène est faible, même s’il y a une quantité adéquate de sang qui coule vers le cerveau. Les tremblements, la perte de mémoire, l’inattention et l’inconscience peuvent accompagner cet état. Si un individu n’est pas réanimé quelques minutes après avoir perdu connaissance en raison d’une hypoxie, la mort cérébrale peut survenir rapidement. Un équipement médical salvateur, tel qu’une alimentation externe en oxygène ou une transfusion sanguine, est généralement nécessaire pour réanimer les personnes souffrant de cette maladie.

Lorsque le corps humain effectue un travail physique, il a besoin de quantités supplémentaires d’oxygène pour être pompées dans tout le corps. Cet oxygène est ensuite utilisé pour maintenir les fonctions cérébrales, améliorer le fonctionnement et la coordination musculaires et fournir de l’endurance, entre autres activités. Au fur et à mesure que quelqu’un fait de l’exercice, il peut remarquer que sa respiration devient plus profonde ou que ses respirations s’accélèrent. Ces réactions sont des réponses automatisées de la part des poumons et du système nerveux, conçues pour pomper rapidement l’oxygène dans le sang afin qu’il soit distribué dans tout le corps.

Les altitudes élevées ont moins d’oxygène dans l’atmosphère que les altitudes inférieures. Un individu faisant de l’exercice dans un environnement d’altitude normale, par exemple au niveau de la mer, aura accès à suffisamment d’oxygène dans l’air pour alimenter adéquatement son corps pendant son fonctionnement. Cependant, le même travail effectué dans un environnement à haute altitude peut amener cette personne à ressentir les premiers symptômes de l’hypoxie. Au fur et à mesure que son corps travaille et que ses poumons pompent plus d’air dans son sang, cet air a moins d’oxygène disponible qu’au niveau de la mer. Plus il travaille fort, moins son cerveau reçoit d’oxygène jusqu’à ce qu’il cesse de faire de l’exercice ou que l’apport d’oxygène s’arrête momentanément.

Ce lien potentiellement dangereux entre l’exercice et l’hypoxie peut être vécu par n’importe qui, quelle que soit sa condition physique. Le manque d’oxygène dans le cerveau qui provoque des trous de mémoire, des comportements étranges et des pertes de connaissance n’est généralement pas lié à la condition physique d’une personne. Le corps humain a besoin d’une certaine quantité d’oxygène dans le sang pour maintenir des fonctions cérébrales normales. Ceux qui sont en bonne forme physique et actifs peuvent souffrir d’hypoxie dans des situations de haute altitude aussi rapidement que ceux qui ne le sont pas.

Le corps peut s’adapter au fil du temps à ces environnements à faible teneur en oxygène et prévenir les effets secondaires négatifs liés à l’exercice et à l’hypoxie. Ceux qui se déplacent à haute altitude devraient donner à leur corps le temps de s’adapter à la nouvelle atmosphère pendant plusieurs semaines avant de tenter des entraînements intenses. Le corps apprend à conserver l’oxygène et à l’utiliser plus efficacement, de sorte que ceux qui vivent en permanence dans ces types d’environnements ne courent pas constamment le risque de souffrir d’hypoxie. Les personnes qui se préparent à un bref voyage dans un climat de haute altitude, comme les alpinistes qui se préparent à escalader une nouvelle montagne, s’acclimatent généralement lentement à l’air changeant qui les entoure.

Ces athlètes peuvent passer jusqu’à un mois à différentes altitudes sur le flanc de la montagne, permettant à leur corps de s’adapter avant d’aller de l’avant. Ils ont été entraînés à réagir aux symptômes de l’hypoxie en ralentissant et en donnant à leur corps le temps de s’acclimater à leurs nouvelles conditions. Ils peuvent également emporter avec eux des réservoirs d’oxygène supplémentaires, en cas d’urgence, et pour une éventuelle utilisation lorsqu’ils atteignent le sommet.