La nécrophobie est une peur intense focalisée sur la mort ou les choses mortes. Une personne souffrant de nécrophobie peut éviter toute activité pouvant entraîner la mort, ainsi que tout média qui représente la mort de quelque manière que ce soit. Le traitement de cette condition peut être complexe et prendra beaucoup de temps pour bénéficier à la victime. En fin de compte, le traitement peut ne pas fonctionner du tout. Les premières étapes impliquent généralement une séance d’auto-analyse au cours de laquelle la victime tente de déterminer d’où vient cette peur et pourquoi elle est devenue si grave.
Pour la plupart des personnes souffrant de nécrophobie, une visite chez un professionnel de la santé mentale est la meilleure solution. Ce professionnel peut aider le nécrophobe à comprendre la condition, et les causes de la condition peuvent être déterminées. Une analyse de la vie, des habitudes, des attitudes et des expériences d’une personne révélera souvent certaines des causes sous-jacentes de la nécrophobie, bien que pour de nombreuses personnes atteintes, la peur soit irrationnelle et qu’une cause puisse ne pas être trouvée du tout. Si tel est le cas, le professionnel de la santé mentale peut concevoir une méthode de traitement qui ne repose pas sur la recherche de la cause, mais cherche plutôt à aider la victime à trouver des moyens de faire face.
Une erreur courante que font les gens concernant la nécrophobie est de rationaliser la peur pour tenter de la faire disparaître. La peur en général a tendance à être une émotion quelque peu irrationnelle, donc essayer de rationaliser la condition n’aidera généralement pas la personne qui en souffre. En fait, les techniques de traitement peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre et certains traitements peuvent ne pas fonctionner du tout. Une façon de commencer le traitement de la nécrophobie est d’en apprendre le plus possible. En savoir plus sur la maladie ainsi que sur certaines des causes associées à la maladie peut aider une personne atteinte à tenter d’élaborer des stratégies de traitement qui fonctionneront pour elle.
Au-delà de l’éducation, de petites doses d’exposition à la mort peuvent aider certaines personnes atteintes. Ce n’est peut-être pas le meilleur plan d’action pour tous les nécrophobes, mais certains peuvent bénéficier d’une exposition lente à divers sujets liés à la mort. On pourrait, par exemple, lire une nécrologie une semaine, puis peut-être se rendre à la morgue une autre semaine et se tenir dehors. Au fur et à mesure que le temps passe et que la victime s’habitue aux sujets de la mort, elle peut essayer d’avoir une discussion sur la mort, ou même regarder une émission de télévision dans laquelle un décès survient. Au fil du temps, la victime peut trouver de plus en plus facile de parler du sujet et d’être exposée à la mort. Il est préférable d’essayer cela sous la direction d’un professionnel.