Les méthodes fondées sur le coût déterminent comment certaines dépenses et certains bénéfices sont comptabilisés. L’amortissement est un outil comptable utilisé pour répartir les dépenses d’une immobilisation sur sa durée de vie utile. Les types de méthodes d’amortissement comprennent la ligne droite, l’amortissement dégressif et le chiffre de la somme des années. Les gains ou les pertes en capital provenant de la vente d’actifs ou de titres peuvent être calculés à l’aide des méthodes de base du coût moyen du coût unique, du coût moyen double, du premier entré, premier sorti (FIFO) ou de l’identification spécifique.
La forme d’amortissement la plus simple est l’amortissement linéaire. La valeur comptable de l’actif est divisée par le nombre d’années pendant lesquelles il sera utilisé. La valeur comptable d’un actif correspond à son prix d’achat. Avec l’amortissement linéaire, le montant qui est dépensé est égal pour chaque année d’utilisation de l’actif.
L’amortissement dégressif est une autre des méthodes courantes de base des coûts. Il est aussi parfois appelé solde dégressif double. Le montant en pourcentage qui serait amorti chaque année selon la méthode linéaire est simplement doublé et calculé par la valeur comptable restante. Par exemple, si un actif a une durée de vie utile de cinq ans, le pourcentage linéaire serait de 20 % et le pourcentage d’amortissement dégressif serait de 40 %.
La technique d’amortissement des chiffres de la somme des années implique le plus de calculs. Il s’agit de prendre la somme de toutes les années de la vie d’un actif. Par exemple, un véhicule qui va être amorti sur six ans, aurait une somme de 21, qui est obtenue en additionnant le chiffre pour chaque année : 6+5+4+3+2+1 = 21. chiffre est ensuite divisé par 21 pour obtenir le pourcentage, qui est multiplié par la valeur comptable restante de l’actif. Le pourcentage d’amortissement de la première année serait de 6 divisé par 21, soit 28.5 % ; la deuxième année serait de 5/21 ou 23.8 % ; et ainsi de suite, par exemple.
Le coût moyen simple et le coût moyen double sont des méthodes fondées sur le coût pour les plus-values. Avec les méthodes du coût moyen, il est essentiel que des registres détaillés de tous les stocks et titres soient conservés, ainsi que les prix d’achat et de vente. Lorsque des actions sont vendues, le coût moyen est déterminé en prenant le prix des actions et en le divisant par le nombre dans le portefeuille de l’investisseur. Ce montant de coût moyen est ensuite multiplié par le nombre d’actions qui ont été liquidées.
Avec la méthode du coût moyen double, les coûts sont répartis entre les titres à court terme et à long terme. Les coûts moyens sont calculés à l’aide des mêmes méthodes de base des coûts que celles utilisées pour le coût moyen unique. La seule différence est que chaque type de titre obtient son propre calcul séparé.
Le FIFO est une méthode simple de comptabilisation des plus-values. L’investisseur fait l’hypothèse que les actions sont liquidées dans l’ordre dans lequel elles ont été achetées. Par exemple, les actions achetées l’année précédente seraient vendues avant celles achetées dans l’année en cours. Le coût est déterminé en prenant le prix de vente moins le prix d’achat.
L’identification spécifique est une méthode qui donne plus de souplesse à l’investisseur que la méthode FIFO. Les actions qui sont vendues, ainsi que leurs coûts et gains en capital respectifs sont identifiés. La tenue de registres serrés et détaillés est indispensable lors de l’utilisation de cette méthode.