Quels groupes de personnes sont à risque d’hépatite B?

Le risque d’infection par l’hépatite B dépend en grande partie des comportements personnels, mais peut aussi être une question de circonstances personnelles. L’hépatite B est une infection virale qui peut réduire la fonction hépatique et même entraîner une insuffisance hépatique. On pense qu’il est plus courant dans certains pays que dans d’autres, de sorte que les natifs de certaines régions sont généralement plus susceptibles de le contracter. Les pratiques sexuelles, la consommation de drogues et même des facteurs professionnels peuvent augmenter le risque d’infection par l’hépatite B.

L’hépatite B est un virus qui infecte les cellules du foie, endommageant généralement la fonction hépatique. L’hépatite B peut être aiguë, ce qui signifie que les symptômes ne durent pas plus de six mois avant que le système immunitaire ne maîtrise le virus, laissant la personne infectée avec une immunité naturelle. Lorsqu’une infection chronique par l’hépatite B survient, c’est généralement parce que le système immunitaire n’est pas assez fort pour vaincre le virus. Les symptômes de l’hépatite B chronique durent normalement plus de six mois et peuvent même durer toute la vie du patient. Les cas chroniques d’hépatite B peuvent entraîner des complications potentiellement mortelles, notamment le cancer du foie, la cirrhose et l’insuffisance hépatique.

Des vaccins sont disponibles pour protéger contre l’infection par l’hépatite B et sont généralement recommandés aux personnes présentant un risque accru d’infection par l’hépatite B. Toute personne dont des parents ou des membres du ménage ont ou ont eu une infection à l’hépatite B peut envisager de se faire vacciner. Les professionnels de la santé, les policiers et les autres personnes dont les professions pourraient les mettre en contact avec du sang sont considérés comme présentant un risque accru d’infection par l’hépatite B. Les personnes originaires ou dont les parents ou d’autres parents proches sont originaires d’Asie centrale et du Sud-Est, d’Afrique et d’Europe de l’Est peuvent courir un risque accru d’infection, car l’infection par l’hépatite B est souvent plus fréquente dans ces régions. Les personnes voyageant dans ces régions peuvent être exposées au virus, en particulier si elles ont des relations sexuelles non protégées ou reçoivent un traitement médical dans la région à haut risque.

Avoir des relations sexuelles non protégées, en particulier avec des partenaires susceptibles d’être infectés par l’hépatite B, peut augmenter considérablement les risques de contracter cette maladie. Les personnes qui sont ou ont déjà été infectées par une infection sexuellement transmissible, y compris le VIH, peuvent courir un risque accru de contracter l’hépatite B. Les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes sont considérés comme présentant un risque accru d’infection par l’hépatite B. Les toxicomanes par voie intraveineuse sont considérés comme présentant un risque élevé d’infection, en particulier s’ils n’utilisent pas d’aiguilles stériles chaque fois qu’ils s’injectent des drogues par voie intraveineuse ou s’ils partagent leurs aiguilles avec d’autres. Il est généralement conseillé aux personnes sur le point de recevoir des tatouages, des piercings ou de l’acupuncture de s’assurer que les aiguilles sont stérilisées après chaque utilisation ou que de nouvelles aiguilles stériles sont toujours utilisées.