En 2011, il n’y a pas d’alternative à la transfusion, sauf pour éviter complètement une transfusion sanguine. Certains patients ont choisi de ne pas recevoir de transfusion pour des raisons religieuses, tandis que d’autres expriment des inquiétudes quant à la possibilité de contracter une maladie transmissible par le sang lors d’une transfusion. C’est le droit d’un patient de refuser de recevoir une transfusion sanguine. Les professionnels de la santé reconnaissent le besoin d’alternatives transfusionnelles à la fois pour offrir une option aux patients qui souhaitent éviter la transfusion et pour réduire le risque de transmission de maladies transmissibles par le sang.
Un patient à la recherche d’alternatives transfusionnelles peut souvent être opéré par un médecin qui effectuera une opération sans effusion de sang. De nombreuses interventions chirurgicales, y compris les arthroplasties, peuvent être effectuées sans nécessiter de transfusion. Les progrès de la technologie médicale et le développement de techniques moins intrusives permettent d’effectuer de nombreuses interventions chirurgicales sans grande perte de sang du patient.
Puisqu’il n’y a pas d’alternative transfusionnelle disponible, les patients qui souhaitent refuser une transfusion sanguine pendant la chirurgie doivent être en bonne santé avant la chirurgie. Si le patient est en bonne santé avant la chirurgie, une perte de sang modérée ne causera pas beaucoup de problèmes pendant la récupération. De nombreuses chirurgies électives, qui peuvent être planifiées à l’avance, donnent au patient le temps de se mettre en bonne condition physique avant l’intervention. Les patients qui ont été victimes d’un accident et qui nécessitent une intervention chirurgicale d’urgence immédiate n’ont bien sûr pas la possibilité de se préparer à l’opération.
Il est également possible, dans certains cas, pour un patient de donner son propre sang comme alternative transfusionnelle. Le sang donné correspond parfaitement au patient et ne présente aucun risque de transmission de maladies. Cependant, il existe toujours un risque de complications similaires à celles causées par la réception de sang compatible et sans maladie d’un donneur.
Bien qu’il n’y ait pas d’alternatives transfusionnelles disponibles actuellement, des recherches sont en cours pour développer des alternatives. Le sang synthétique a été développé et s’est révélé prometteur dans des études sur des animaux. Les matériaux synthétiques doivent être capables de transporter l’oxygène et les médicaments dans les cellules et doivent également être suffisamment flexibles pour passer à travers les capillaires, tout comme le font les vrais globules rouges. Le manque de protéines sur une cellule sanguine synthétique signifie qu’elle peut être utilisée pour des patients de n’importe quel groupe sanguin. Il n’est pas prévu de commencer des tests sur l’homme, bien que les médecins espèrent que le matériel pourra fournir des alternatives transfusionnelles viables à l’avenir.