La chirurgie de remplacement articulaire soulage souvent la douleur et améliore la mobilité des patients. Dans ce domaine de la médecine se trouvent les orthèses et les prothèses, qui sont respectivement utilisées pour soutenir les parties du corps endommagées ou pour remplacer les membres manquants et les articulations en mauvais état. Les articulations prothétiques du genou, de la cheville, de la hanche et du coude sont souvent disponibles pour l’implantation. La durée de vie de chacun d’entre eux dépend généralement de l’état de santé général et de la condition physique du patient. Les complications possibles avec ces dispositifs peuvent inclure la luxation de l’implant, l’ostéolyse et l’infection.
Les orthèses et prothèses constituent un domaine spécialisé de la médecine de remplacement. L’orthèse implique souvent une attelle qui se fixe à une partie existante du corps. La prothèse, quant à elle, consiste généralement en un mécanisme artificiel utilisé pour remplacer les membres manquants ou les mauvaises articulations. Les patients qui ont subi une amputation, souffrent d’arthrite intense ou ont des anomalies congénitales congénitales peuvent avoir besoin de l’une de ces options de reconstruction.
Les prothèses articulaires sont souvent fabriquées sur mesure pour améliorer l’état de santé d’un patient. Dans de nombreux cas, les patients ont besoin d’articulations prothétiques à haute résistance et de faible poids pour la mobilité. Les matériaux initialement utilisés pour les applications aérospatiales entrent souvent dans la fabrication de ces dispositifs. La mécanique de certains implants peut également refléter les activités normales et les préférences personnelles de l’utilisateur.
Les genoux artificiels, par exemple, ont souvent des composants en métal, en céramique ou en plastique. Les articulations électroniques du genou peuvent être programmées dans certains cas pour répondre aux besoins individuels. Par exemple, une puce informatique située dans l’articulation peut détecter les changements qui se produisent pendant le mouvement, permettant aux patients de monter des escaliers et des collines.
Lors d’une chirurgie prothétique du genou, la rotule est souvent déplacée afin que le chirurgien puisse localiser les os de la cuisse et du tibia. C’est la zone où l’appareil s’adapte souvent, puis il se fixe à la rotule. Une fois la prothèse fixée, un ciment osseux synthétique la maintient en place. Une articulation du genou prothétique peut durer de 10 à 20 ans, avec un entretien de routine entre les deux.
La cheville est une autre partie du corps qui peut être remplacée par des articulations prothétiques. Ces dispositifs sont souvent composés de deux parties : le composant tibial, qui remplace généralement l’emboîture de la cheville, et le composant talus, qui remplace souvent le sommet de l’os du talus. Une cheville prothétique est souvent fabriquée à partir de métal et de plastique. Pendant la procédure, le chirurgien peut utiliser du ciment époxy pour fixer le dispositif à l’os. Certains chirurgiens préfèrent cependant installer l’articulation avec des trous fins qui permettent à l’os de se développer à l’intérieur et ainsi de se fixer.
Au cours de la chirurgie de remplacement de la hanche, l’articulation endommagée est souvent remplacée ou complétée par des pièces qui imitent l’os humain. Les composants d’une prothèse de hanche sont susceptibles d’inclure une emboîture, une boule et une tige. La boule est souvent en métal, et lorsqu’elle est jointe à la douille en métal ou en plastique, le mouvement est probablement fluide et sans effort.
Pour installer la prothèse de hanche, les chirurgiens coupent régulièrement le fémur et lissent la surface osseuse endommagée. Une fois attachée, la prothèse peut ou non être cimentée pour la stabilisation. Dans certains cas, le chirurgien peut fixer la nouvelle hanche avec une technique d’ajustement serré, dans laquelle les tissus corporels peuvent se développer dessus. La durée de vie d’une prothèse de hanche varie souvent et dépend de facteurs tels que le poids corporel, la condition physique et le niveau d’activité du patient.
Une prothèse de coude se compose souvent de deux parties reliées par une seule broche. Cela forme une charnière, une section s’insérant généralement dans le haut du bras et l’autre s’insérant dans l’avant-bras. L’implant permet souvent au coude de se plier normalement, soulageant ainsi la douleur et la raideur habituellement associées à l’arthrite. Avec une prothèse de coude, les patients sont souvent limités dans certaines activités physiques comme les sports de contact et le levage de charges lourdes.
Les complications des articulations prothétiques peuvent inclure la luxation du dispositif ou l’ostéolyse, une condition marquée par le ramollissement ou la dissolution de l’os. L’ostéolyse, qui s’aggrave souvent avec le temps, peut prédisposer un patient aux fractures. Une usure de la surface le long de l’os peut se produire là où des articulations prothétiques sont implantées, ce qui peut provoquer une inflammation, une fracture ou un descellement de l’implant. L’infection des prothèses articulaires représente un grave danger pour les patients. Des taux de mortalité élevés et des options de traitement coûteuses sont tous deux liés à ces infections.