L’une des pierres angulaires du traitement du cancer consiste à détecter la maladie au début de son développement. Les moyens de détection du cancer sont cependant variés et toutes les formes ne sont facilement détectables qu’après avoir progressé pendant plusieurs années. Il existe certains moyens d’augmenter les chances de détection précoce du cancer, notamment l’autosurveillance, le dépistage et les tests de diagnostic.
L’autosurveillance est un élément important de la détection du cancer, car un patient peut remarquer des symptômes bien avant qu’un professionnel de la santé ne s’en préoccupe. Les premiers symptômes du cancer peuvent être très différents selon le type et l’emplacement de la maladie, mais certains symptômes courants peuvent nécessiter une attention particulière. Des niveaux accrus de fatigue ou d’épuisement, des symptômes urinaires qui ne sont pas liés à une infection bactérienne, une perte de poids et une sensation générale de malaise peuvent tous être des signes avant-coureurs d’une infection en développement.
Connaître les facteurs de risque personnels peut également aider à la détection précoce du cancer. Les personnes qui fument ou qui ont des antécédents familiaux de cancer peuvent être plus à risque de développer certaines formes de la maladie. L’autosurveillance peut être importante avec des antécédents familiaux, car une personne peut être plus en mesure de distinguer les symptômes après avoir vu ou entendu parler de la maladie chez un parent proche.
Certains cancers sont détectables à un stade précoce grâce à des dépistages réguliers. La découverte de signes de cancer du col de l’utérus, par exemple, est la raison pour laquelle les médecins conseillent aux femmes de se soumettre à un test de Pap et à un examen de santé annuels. D’autres types de tests de dépistage peuvent impliquer l’examen du sang ou du matériel génétique à la recherche de signes et de marqueurs d’infection possible. Le dépistage peut parfois détecter le cancer avant que les symptômes ne se développent, mais il ne fonctionne pas toujours et n’est pas toujours précis. Une méthode encore balbutiante, les médecins préviennent que le dépistage n’est pas encore un système infaillible de détection du cancer.
Les tests de diagnostic sont généralement effectués après que le dépistage a produit des signes d’une éventuelle infection cancéreuse ou qu’un patient a signalé des symptômes. Certains tests peuvent être un examen physique pour vérifier la présence de masses qui peuvent être des tumeurs. Si une tumeur est découverte, les médecins peuvent effectuer une biopsie pour vérifier si le matériel cellulaire est malin ou bénin avant de procéder au traitement. D’autres tests comprennent divers scanners corporels, tels que l’imagerie par résonance magnétique (IRM), la tomographie par ordinateur (CT), les scintigraphies osseuses et les ultrasons. Ceux-ci aident les médecins à examiner de près les zones suspectes des tissus à la recherche de signes d’infection cancéreuse.
Bien que de nombreuses personnes aient naturellement peur d’avoir un cancer, il est important d’effectuer des auto-examens réguliers et de passer des tests de dépistage programmés. Plus les symptômes sont ignorés longtemps, plus une infection cancéreuse a du temps pour se développer.