Les prêts d’affacturage sont un moyen par lequel une entreprise peut améliorer sa trésorerie en obtenant un accès immédiat à des liquidités en fonction de l’argent que lui doivent les clients mais qu’il n’a pas encore collecté. À proprement parler, il peut s’agir de la vente d’un actif plutôt que d’un prêt, bien que dans certains cas, l’argent doive être remboursé. La principale différence entre les différents types de prêts d’affacturage concerne ce qui se passe si l’entreprise qui émet le prêt d’affacturage n’est pas en mesure d’obtenir le paiement des clients de l’entreprise. Selon l’accord, l’entreprise qui a contracté le prêt pourrait ne subir aucune conséquence, ne pas recevoir le montant total convenu ou être forcée de rembourser l’argent qu’elle a déjà reçu.
Le principe de base des prêts d’affacturage est qu’une entreprise obtient des liquidités à l’avance d’une société de financement tierce. Cette trésorerie est basée sur l’argent que l’entreprise doit aux clients. La société de financement récupère ensuite l’argent auprès des clients. L’entreprise ne reçoit qu’une partie du montant total de la facture, la différence étant conservée par la société de financement.
Les termes utilisés pour diverses formes d’affacturage peuvent être incohérents et déroutants. Les différents types se répartissent en deux catégories principales : ceux dans lesquels la société de financement assume tous les risques pour les dettes impayées, et ceux dans lesquels une partie ou la totalité du risque incombe à l’entreprise. Il existe différentes manières de décrire ces catégories : la première consiste à décrire la première catégorie comme l’affacturage de la dette et la seconde comme l’escompte de factures. Autre ensemble de termes pour les qualifier de non recours pour la première catégorie et de recours pour la seconde catégorie.
Il existe plusieurs variantes différentes de prêts d’affacturage où l’entreprise conservera un certain risque. Un format courant consiste pour la société de financement à payer une partie de l’argent à l’avance, mais à ne remettre le reste du paiement convenu que si et quand elle récupère l’argent du client. Une autre variante consiste pour la société de financement à tenter de recouvrer une facture pendant un certain temps, par exemple 90 jours, après quoi l’entreprise doit soit rembourser l’argent concerné à la société de financement, soit négocier un nouvel accord avec des frais supplémentaires.
En pratique, le fait de qualifier l’affacturage de prêt n’a vraiment d’importance que lorsqu’il s’agit de comptes financiers. Selon les règles comptables en vigueur, les sommes provenant de l’affacturage lorsque l’entreprise ne supporte plus de risque peuvent être comptabilisées en trésorerie. Dans les situations où l’entreprise conserve un certain risque, l’argent peut devoir être inscrit au bilan comme un prêt en cours, même si l’entreprise a déjà l’argent en main.