L’hépatite B est une infection virale du foie qui provoque l’inflammation de l’organe et, dans les cas graves, l’endommagement ou même l’arrêt de son fonctionnement. Il est généralement contracté par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée. Il existe un certain nombre de tests différents pour l’hépatite B. En général, ces tests peuvent être divisés en trois catégories : ceux qui détectent le virus, ceux qui établissent la gravité d’une infection et ceux qui surveillent le foie à la recherche de signes de dommages causés par le virus.
Certains tests de l’hépatite B impliquent l’examen d’un échantillon de sang d’un individu pour des signes qui suggèrent que le virus de l’hépatite B est présent dans son corps. Dans l’un de ces tests, le sang est étudié pour détecter l’antigène de surface de l’hépatite B (HBsAg), une substance qui forme la couche externe de chaque particule de l’hépatite B. Si l’HBsAg est détecté dans le sang d’un individu, il est probable qu’il soit infecté par une forme active du virus de l’hépatite B qui peut se propager à d’autres. Si l’HBsAg reste détectable dans un test effectué plusieurs mois plus tard, il est probable que l’infection de la personne testée soit chronique ou à long terme plutôt qu’aiguë ou à court terme.
Un autre test examine le sang à la recherche d’anticorps qui se sont développés en réponse à l’HBsAg. Si ces anticorps sont présents, il est probable que la personne testée soit devenue immunisée contre le virus de l’hépatite B. Cette immunité peut s’être développée en réponse à une infection antérieure par l’hépatite B ou peut être le résultat d’une vaccination.
Certains tests de dépistage de l’hépatite B visent à établir la gravité d’une infection. Ces tests peuvent donner aux médecins des informations sur la probabilité qu’une personne infectée en infecte d’autres et sur l’efficacité d’un traitement. L’un de ces tests consiste à examiner un échantillon de sang pour détecter la présence de l’antigène protéique de l’hépatite B (HBeAg), qui n’est généralement présent que lors d’une infection active par l’hépatite B. Si HBeAg est détecté, il est probable que la personne testée soit activement infectée par l’hépatite B et risque de transmettre l’infection à d’autres.
Un test qui mesure la quantité d’ADN du virus de l’hépatite B (ADN du VHB) dans un échantillon de sang est souvent utilisé pour déterminer l’efficacité d’un traitement particulier contre l’hépatite B. Si les mesures d’ADN du VHB augmentent avec le temps, il est probable que les niveaux de virus dans le corps de la personne infectée augmentent. Cette augmentation peut suggérer que le traitement actuellement utilisé pour éliminer le virus ne fonctionne pas.
Enfin, certains tests de dépistage de l’hépatite B surveillent le foie à la recherche de signes de dommages causés par le virus de l’hépatite B. Par exemple, un médecin peut analyser un échantillon de sang pour déterminer s’il contient des substances qui sont normalement traitées par le foie. Si de telles substances sont présentes, la fonction du foie peut avoir été compromise par les effets du virus de l’hépatite B.
À l’occasion, un médecin peut analyser les effets de l’hépatite B sur le foie en ordonnant une biopsie. Au cours d’une biopsie, une aiguille est insérée dans le foie pour prélever une très petite quantité de tissu. Le tissu est ensuite étudié pour déterminer à quel point le foie a été endommagé par les effets du virus de l’hépatite B.