Quels sont les différents types d’épilepsie ?

L’épilepsie, un trouble qui perturbe les impulsions électriques dans le cerveau, touche environ 50 millions de personnes dans le monde. Il existe actuellement plus de 40 types d’épilepsie connus et les types d’épilepsie les plus courants sont l’épilepsie infantile, l’épilepsie rolandique, l’épilepsie nocturne, l’épilepsie idiopathique et l’épilepsie partielle. Les effets de l’épilepsie se manifestent le plus souvent sous la forme de convulsions et sont généralement traités avec des médicaments.

L’épilepsie infantile se manifeste généralement par des convulsions et est souvent difficile à diagnostiquer chez les nourrissons, car les convulsions ressemblent au réflexe de sursaut que présentent de nombreux bébés. Les causes les plus courantes d’épilepsie infantile sont les lésions cérébrales périnatales et une malformation du système nerveux central. Une fois qu’un enfant est diagnostiqué, le médecin peut prescrire des médicaments pour contrôler les crises généralisées. Les crises généralisées sont celles qui prennent naissance dans le cerveau et provoquent chez l’enfant des convulsions et éventuellement une perte de conscience.

L’épilepsie rolandique est considérée comme l’un des types bénins d’épilepsie et est la plus fréquente chez les enfants. Le plus souvent, l’enfant n’aura qu’une crise partielle au lieu d’une crise généralisée, et cela n’affecte généralement que la région du visage. Au fur et à mesure que l’enfant devient adolescent, les crises peuvent devenir beaucoup moins fréquentes et, dans de nombreux cas, cesser complètement. Ce type d’épilepsie est connu comme bénin en raison du nombre d’enfants qui dépassent le trouble.

Bien qu’il existe plusieurs types d’épilepsie, la plupart se manifestent par des convulsions. Les crises d’épilepsie nocturne, cependant, se produisent presque exclusivement pendant que la personne dort. La plupart de ces types d’épileptiques souffrent de ce qu’on appelle l’épilepsie du lobe frontal. Cette forme provoque des crises brèves et fréquentes qui, lorsqu’elles font partie de l’épilepsie nocturne, peuvent passer inaperçues puisque la personne est endormie. Le traitement implique généralement des médicaments tels que la carbamazépine, le clonazépam, l’éthosuximide et le phénobarbitol.

L’épilepsie idiopathique est l’un des types d’épilepsie utilisés lorsqu’un diagnostic et une cause ne sont pas clairs. Les médecins peuvent utiliser ce diagnostic en cas d’antécédents familiaux d’épilepsie. Lorsque le cerveau ne montre aucun signe de malformation lors d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) mais que le patient souffre de convulsions, le médecin peut indiquer que le patient est un épileptique idiopathique. Le traitement est similaire à celui des autres épileptiques et comprend des médicaments anticonvulsifs.

L’épilepsie partielle est l’un des types d’épilepsie les plus bénins et l’un des types les plus courants observés chez les patients. L’épilepsie partielle n’affecte qu’une partie spécifique du cerveau, ce qui provoque alors des crises ou des convulsions dans une seule partie du corps. Dans l’épilepsie partielle, le patient peut baver, contracter une main, tourner la tête d’un côté ou cligner des yeux de manière incontrôlable. Cette crise partielle est également connue sous le nom de crise focale ou locale puisqu’elle n’affecte qu’une zone spécifique et non tout le corps.