Quels sont les différents types d’imagerie vasculaire ?

L’utilisation de diverses technologies d’imagerie pour visualiser les vaisseaux sanguins à des fins de diagnostic et de procédures médicales est appelée imagerie vasculaire. Depuis que la première image de l’artère a été visualisée en 1929 à l’aide de la technologie des rayons X, la science a considérablement amélioré la technologie et développé des moyens de capturer des images vasculaires en trois dimensions (3D) et en temps réel. Il existe essentiellement quatre types d’imagerie vasculaire utilisés dans les établissements médicaux aujourd’hui : l’artériographie, l’échographie, l’angiographie par résonance magnétique (IRM) et l’angiographie par tomodensitométrie (TDM). Chacun a des avantages et des inconvénients distincts, c’est pourquoi ils sont spécialisés dans diverses procédures.

L’artériogramme utilise la technologie des rayons X et un colorant de contraste injecté dans une artère pour obtenir des images visibles. Cette procédure fournit des images à très haute résolution des artères pour un dimensionnement comparatif et la mise en place de relais si nécessaire. Les données peuvent également être stockées sous forme de fichier numérique, ce qui les rend portables et faciles à archiver, ce qui explique en grande partie pourquoi ce type d’imagerie vasculaire est devenu si populaire dans des utilisations limitées. L’exposition aux rayonnements reste l’inconvénient majeur de cette technique d’imagerie vasculaire.

Au lieu de rayonnement, l’équipement à ultrasons utilise des ondes sonores, ce qui en fait une procédure beaucoup plus sûre pour les patients et les professionnels de la santé. Outre l’avantage de visualiser des images en temps réel, il capture également la vitesse et la direction du flux sanguin dans les artères et les veines, ainsi que le pompage et la pulsation des vaisseaux sanguins. L’échographie a gagné en popularité car elle est portable, moins coûteuse que les autres méthodes et offre moins d’inconfort général aux patients. Son inconvénient, cependant, dans la catégorie de l’imagerie vasculaire est que la procédure dépend fortement de l’opérateur, ce qui signifie que seuls des professionnels formés peuvent utiliser efficacement l’équipement.

Comme l’échographie, l’angio-IRM n’est pas une procédure radiologique ; au lieu de cela, il utilise des ondes magnétiques pour créer une image de l’anatomie du patient. Un avantage de cette modalité par rapport à d’autres méthodes est que, grâce à son angiographie MR à dissolution dans le temps, plusieurs images de données 3D peuvent être prises, permettant une étude plus précise d’une zone d’intérêt spécifique pendant une durée. Malheureusement, cette procédure est dangereuse pour les patients porteurs d’un stimulateur cardiaque et/ou de clips chirurgicaux. L’angiographie IRM est également plus difficile à réaliser que les autres types d’imagerie vasculaire.

En revanche, l’angiographie CT offre un fonctionnement simpliste tout en prenant jusqu’à 64 vues en 20 à 30 secondes avec des images à très haute résolution. Pour cette raison, les tomodensitomètres sont maintenant courants dans les salles d’urgence où la vitesse et la résolution sont essentielles pour diagnostiquer les cas de traumatismes multiples. L’avantage unique de l’angiographie par tomodensitométrie par rapport aux autres technologies d’imagerie vasculaire est sa capacité à capturer, en une seule vue, des images 3D en temps réel du sang circulant dans l’ensemble du système vasculaire. Son inconvénient, comme pour l’artériogramme, est son utilisation des radiations et les dangers d’une exposition à long terme.