Le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est généralement diagnostiqué lorsque deux principaux symptômes sont présents : des pensées et des inquiétudes obsessionnelles associées à un comportement compulsif. La meilleure façon d’obtenir un diagnostic de TOC est de consulter un psychologue ou un conseiller professionnel agréé qui a une formation spécialisée pour aider les patients atteints de trouble obsessionnel-compulsif. Il posera des questions sur les symptômes et les comportements afin de déterminer si le TOC en est la cause, ou éventuellement un autre trouble anxieux. Une fois le diagnostic posé, le traitement implique généralement une combinaison de thérapie cognitivo-comportementale et de médicaments.
Les principaux symptômes du trouble obsessionnel-compulsif sont des pensées et des sentiments obsessionnels combinés à des comportements compulsifs visant à soulager l’anxiété. Les sentiments et les processus de pensée sont généralement irrationnels et induisent généralement une réaction de peur, provoquant parfois des attaques de panique. Les comportements, ou rituels comme on les appelle souvent, sont souvent répétitifs et peuvent sembler idiots ou fous aux autres. Un exemple de la façon dont ces pensées et rituels se combinent peut être un patient qui a une peur irrationnelle des germes. Elle peut croire que si elle ne se lave pas les mains encore et encore, elle sera contaminée par des germes et mourra.
Les professionnels recherchent généralement les deux caractéristiques afin de poser un diagnostic de TOC. Les rituels peuvent être un certain nombre de choses comme allumer et éteindre les lumières, vérifier de manière obsessionnelle qu’une porte est verrouillée, ainsi que des comportements internes comme une prière excessive ou la répétition silencieuse de la même phrase encore et encore. Certains patients ont plus de rituels que d’autres, et beaucoup ne réalisent même pas qu’ils s’y adonnent. Cela peut rendre un diagnostic de TOC plus difficile.
Pour que les patients reçoivent les soins et le diagnostic les plus appropriés, il est important qu’ils gardent une trace de tous les comportements compulsifs qu’ils peuvent avoir, ainsi que de toutes les pensées qui semblent les déclencher. Parfois, ces choses sont subtiles, comme une personne qui a une pensée troublante au sujet d’un être cher mourant et commence immédiatement à prier pour sa sécurité. La prière peut ne pas sembler être un rituel, mais lorsqu’elle est faite de manière répétitive ou comme un moyen d’atténuer une pensée irrationnelle, elle peut l’être.
Une fois qu’un diagnostic de TOC est posé, de nombreux patients ressentent un sentiment de soulagement d’avoir enfin un nom pour leurs symptômes. La prochaine étape consiste pour eux à se préparer mentalement au traitement afin qu’ils puissent enfin se rétablir. Bien que le TOC ne soit pas entièrement curable, il s’agit d’une condition gérable avec la bonne combinaison de thérapies.
Les médicaments sont souvent recommandés après un diagnostic de TOC, car ils peuvent aider à réduire l’anxiété générale pendant que d’autres remèdes plus approfondis sont mis en œuvre. La thérapie cognitivo-comportementale est le moyen le plus courant et le plus efficace de soulager les symptômes du TOC. Cela fonctionne en forçant les patients à penser délibérément à leurs peurs ou à leurs pensées, mais sans s’engager dans aucun rituel. Par exemple, la femme qui s’inquiète compulsivement des germes peut être forcée de toucher quelque chose qu’elle perçoit comme sale sans être autorisée à se laver les mains.
Avec le temps, et avec une exposition répétée à des pensées ou des situations troublantes sans l’utilisation de rituels, les patients sont capables de « reprogrammer » leur esprit. Finalement, ils sont capables de se dire mentalement que leurs peurs ne sont pas fondées, qu’aucun rituel n’est nécessaire, puis de déplacer leurs pensées ailleurs. C’est un processus long et fastidieux pour beaucoup, et il peut toujours y avoir une attirance vers des comportements obsessionnels, mais la plupart sont finalement capables de gérer ces impulsions.