Quels sont les problèmes fiscaux les plus courants pour les organisations à but non lucratif ?

Aux États-Unis, les problèmes fiscaux les plus courants pour les organisations à but non lucratif portent sur l’obtention du statut d’exonération fiscale et sur les règles permettant de le maintenir. Une entreprise à but non lucratif doit avoir une certaine structure et être de nature caritative, éducative, scientifique ou littéraire. L’entreprise doit passer par un processus d’examen avec l’Internal Revenue Service (IRS) pour obtenir un statut d’exonération fiscale, et des règles doivent être suivies pour préserver ce statut. Par exemple, une organisation à but non lucratif ne peut pas faire pression pour des candidats politiques sans suivre des règles strictes et conserver sa classification d’exonération fiscale.

La loi fiscale sur les organisations à but non lucratif stipule qu’une telle entreprise doit être structurée de la même manière qu’une société. Il a besoin d’un conseil d’administration, qui détermine la politique de l’organisation, ainsi que des dirigeants – comme un président, un trésorier et un secrétaire – pour superviser les opérations de l’entreprise. Souvent, il a aussi des employés pour effectuer le travail quotidien. Une société à but non lucratif ne peut cependant pas avoir d’actionnaires, car les particuliers ne peuvent pas en tirer de profit financier.

Les employés peuvent être rémunérés pour leur travail, mais leur rémunération doit être proportionnelle au travail effectué. Il n’y a aucune possibilité de participation aux bénéfices au sein d’une entreprise à but non lucratif, car tous les fonds excédentaires générés doivent être utilisés pour poursuivre la mission de l’organisation. La rémunération excessive des employés peut en fait être assujettie à la taxe d’accise.

Certaines autres règles ayant une incidence sur l’impôt sur les organismes sans but lucratif concernent la reconnaissance des contributions des donateurs. Si une organisation à but non lucratif sollicite des dons, tout don supérieur à 250.00 dollars américains (USD) doit être reconnu par écrit. Si un don est sollicité et que l’organisme à but non lucratif donne quelque chose au donateur en retour, la valeur de ce qui est donné par l’organisation doit également être reconnue par écrit. En effet, ce commerce peut réduire le montant qu’un donateur peut déduire de ses impôts.

Un autre problème fiscal à but non lucratif est qu’un organisme à but non lucratif ne peut pas tirer de revenus substantiels d’activités non liées qui ne sont pas essentielles à l’objectif de l’organisation. Un exemple de cela pourrait être les services de conseil fournis par des spécialistes au sein d’une organisation à but non lucratif. Si une activité commence à ressembler à une entreprise à but lucratif, cela pourrait compromettre l’exonération fiscale de l’organisation.

En outre, le statut fiscal des organisations à but non lucratif peut être affecté par les règles nationales et locales individuelles. Ce n’est pas parce qu’une organisation est, au niveau fédéral, considérée comme exonérée d’impôt qu’elle est automatiquement exonérée d’impôts d’État ou locaux. Il est important qu’une entreprise à but non lucratif connaisse les règles régionales qui peuvent affecter son statut.