Les risques d’ablation, généralement appelée ablation par cathéter, comprennent des saignements, des infections et un certain inconfort. Les risques graves, qui surviennent rarement, sont définis comme des caillots sanguins pouvant provoquer un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque, et des ponctions cardiaques. Dans certains cas, le système électrique du cœur peut être endommagé pendant la procédure, ce qui peut nécessiter un stimulateur cardiaque. Des dommages aux reins causés par le colorant utilisé dans l’ablation et des dommages aux vaisseaux sanguins peuvent également survenir.
Les risques d’ablation augmentent chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les patients atteints de certains troubles rénaux ou de diabète sont également confrontés à des risques plus élevés d’ablation. Les médecins évaluent généralement les risques de l’ablation par rapport aux avantages du traitement des rythmes cardiaques irréguliers, appelés arythmies.
Les patients présentant des anomalies de la fréquence cardiaque peuvent subir une ablation par cathéter pour perturber les signaux électriques dans la section du cœur à l’origine du problème. Une fine aiguille recouverte d’une gaine est insérée dans une veine, généralement dans l’aine, la cuisse, le cou ou le bras. De minuscules électrodes à l’extrémité de l’appareil se connectent à une machine capable d’envoyer de l’énergie électrique au cœur. Les impulsions électriques peuvent être produites par un froid extrême, des ondes radio ou des faisceaux laser.
Un colorant aide le médecin à guider le cathéter jusqu’à la zone exacte du cœur qui provoque l’arythmie. L’énergie des électrodes crée une cicatrice sur la zone, qui tue les tissus pour arrêter un rythme cardiaque anormal. La procédure prend généralement entre trois et six heures. Par la suite, le patient doit rester à plat pendant quelques heures dans une salle de réveil où la tension artérielle et la fréquence cardiaque sont surveillées. Le patient peut rentrer chez lui le jour même ou rester à l’hôpital un ou plusieurs jours après l’ablation.
Les rythmes cardiaques normaux rayonnent du haut vers le bas de l’organe à chaque battement. Ces impulsions électriques contrôlent généralement automatiquement les contractions et le flux sanguin. Lorsque ce système électrique a des ratés, une arythmie se produit. Certains types de rythme cardiaque irrégulier peuvent être contrôlés avec des médicaments au lieu de faire face aux risques d’ablation.
Si les médicaments ne corrigent pas le problème ou si les patients ne peuvent pas tolérer les effets secondaires des médicaments, l’ablation représente une option de traitement. Les patients diagnostiqués avec une certaine forme d’arythmie pourraient faire face à des risques plus élevés de crise cardiaque, ce qui rend le risque d’ablation plus tolérable. Cette procédure peut ne pas corriger les rythmes cardiaques irréguliers chez tous les patients et peut devoir être répétée.